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«Je veux être candidat» : Édouard Philippe évoque déjà l’élection présidentielle de 2027

Édouard Philippe Édouard Philippe prononce un discours lors d'un rassemblement politique à Lille nommé «Besoin d'Europe» pour lancer la campagne de la majorité présidentielle pour les élections européennes. [REUTERS/Stephanie Lecocq]

À l'occasion de sa visite en Nouvelle-Calédonie ce jeudi, Édouard Philippe a laissé entendre ses aspirations pour sa candidature à l'élection présidentielle en 2027. «Je veux être candidat», a affirmé le président d'Horizons qui, avant 2024, était resté évasif sur son désir de devenir chef d'Etat

«Je veux être candidat». C'est ce qu'a soutenu Édouard Philippe lors de son déplacement en Nouvelle-Calédonie ce jeudi, comme le rapporte Le Figaro. S'il n'est pas officiellement candidat à l'élection présidentielle de 2027, le président d'Horizons semble préparer les esprits à cette possibilité. 

Il aura fallu moins d'une journée après son arrivée à Nouméa pour qu'Édouard Philippe laisse entendre ses aspirations à la présidence de la République. Après quelques rendez-vous avec des élus locaux, le maire du Havre s'est exprimé devant une centaine de jeunes et n'a pas attendu pour évoquer ses «ambitions nationales», concernant les «échéances nationales», selon plusieurs participants. 

L'agenda chargé de l'ancien Premier ministre parle de lui-même, puisque cela fait plusieurs semaines qu'il parcourt les territoires d'Outre-Mer, dont la Réunion, pour aller à la rencontre des populations locales et des éventuels électeurs. 

Bien qu'une part de doute persiste sur sa potentielle candidature, un jeune homme présent dans le café-restaurant où se tenait le questions-réponses avec Édouard Philippe est en assuré : «Il était très clair», a-t-il soutenu. 

«Ce serait même criminel de ne pas être prêt»

Interrogé sur le sujet en début d'année, le maire du Havre affirmait déjà à France Bleu se préparer «de façon détendue, mais sérieuse» à la fameuse date butoir. «Beaucoup de gens pensent que 2027, c'est loin. Mais moi, j'ai appris que quand on préparait quelque chose de difficile, il fallait justement s'y préparer», a-t-il confié, avant de soutenir : «Ce serait dommage de ne pas être prêt. Ce serait même criminel de ne pas être prêt, même compte tenu des enjeux». 

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