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Maud Bregeon : «Il y a une mouvance islamiste en France qui veut briser l'école de la République»

«Il y a une mouvance islamiste en France qui veut briser l'école de la République», a estimé ce mercredi sur CNEWS Maud Bregeon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine.

Alors que la menace du terrorisme islamiste pèse sur l'Europe et sur la France, la député Renaissance des Hauts-de-Seine, Maud Bregeon, a estimé que cette mouvance représente un véritable danger pour l'école de la République, et qu'il faut «la dénoncer et la combattre» avec «la laïcité, et rien que la laïcité». 

Interrogée sur la démission du proviseur du lycée Maurice-Ravel, dans le XXe arrondissement de Paris, menacé de mort après avoir été accusé par une élève, fin février, de l'avoir «poussée et tapée», Maud Bregeon a affirmé comprendre que «lorsque c'est le professeur ou le chef d'établissement qui quitte l'école» et non pas «les agresseurs ou les harceleurs», cela peut «choquer les gens qui nous écoutent». 

«on se doit de soutenir la communauté éducative»

«Il ne faut pas se tromper. L'autorité est du côté des chefs d'établissements, elle est du côté des enseignants, donc on se doit de soutenir cette communauté éducative, et cela doit passer par une parole politique extrêmement ferme», a rappelé la députée. «Depuis quelques années, et notamment avec le travail de Gabriel Attal, il y a un portage politique, pour nommer les choses, pour soutenir le monde de l'éducation à qui on doit beaucoup et qui se lève tous les matins avec un seul objectif : celui de la réussite de nos élèves», a-t-elle ajouté. 

«Il y a parfois des difficultés sur l'enseignement, mais on met les moyens dans les rectorats, avec des équipes d'accompagnement, et avec des protections renforcées quand il y en a besoin, c'est ce que fait le ministre de l'Intérieur, pour être toujours à leurs côtés», a conclu Maud Bregeon. 

Des menaces de mort sur les réseaux sociaux

Pour rappel, le proviseur du lycée Maurice-Ravel a quitté ses fonctions «pour des raisons de sécurité» après la prolifération de menaces de mort, notamment sur les réseaux sociaux, consécutives à la plainte d'une élève, le 1er mars dernier, pour «violences n’ayant pas entraîné d’incapacité de travail». 

Le parquet de Paris, lui, précise que «le proviseur avait rappelé à trois élèves leur obligation de retirer leur voile dans l’enceinte du lycée. L’une d’elles (majeure et scolarisée en BTS) avait ignoré le proviseur, ce qui avait provoqué une altercation». Le proviseur a demandé sa retraite anticipée qui aurait dû normalement intervenir à la fin de cette année scolaire.

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