Comme pour les attentats de Paris du 13 novembre dernier, Facebook a mis en place son safety check, "contrôle d'absence de danger", pour les personnes se trouvant à Bruxelles où trois explosions ont eu lieu mardi 22 mars.
Le safety check a été déclenché aux alentours de 11h, soit plus de trois heures après la double explosion survenue dans l'aéroport international de Bruxelles. Ce qui n'a pas été du goût des utilisateurs belges de Facebook, mécontents du manque de réactivité du réseau social.
Safety Check inutile visiblement selon @Facebook. Bruxelles pas assez important? #brusselsairport airport #brusselslockdown #maelbeek
— Louise Bonte (@LouiseBonte) 22 mars 2016
Et sinon c'est à partir de combien de morts confirmés le #SafetyCheck @facebook ?
— Aliocha (@ali0cha) 22 mars 2016
Facebook avait déclenché son safety check après les attaques de Paris puis l'attentat suicide de Yola (Nigeria). A l'origine, la firme de Mark Zuckerberg avait imaginé ce dispositif qui permet de prévenir des proches que l'on est sain et sauf, après le tremblement de terre et le tsunami ayant touché une partie du Japon le 11 mars 2011.