Au lendemain de la vive émotion qu'a suscité la restauration désastreuse d'une peinture représentant le Christ à Borja (Nord-Est de l'Espagne), l'auteur du massacre a expliqué les raisons de son geste à la télévision espagnole.
La vandale, une digne octogénaire, a rappelé devant les caméras qu'elle avait reçu l'autorisation du curé de la paroisse lui-même et qu'elle avait effectué la "restauration" au vu et au su de tous les habitants de la commune.
Même l'adjoint au maire, chargé de la culture, a apporté son soutien à Cecilia Gimenez. La vieille dame ne supportait plus de voir "Ecce Homo" - le titre de cette oeuvre peinte au XIXe siècle - se dégrader jour après jour.
La nièce de la restauratrice a elle aussi tenté de défendre sa tante. Tout se déroulait bien lors de la restauration de la tunique. Les choses se sont compliquées lorsque Cecilia Gimenez s'est attaquée au visage, a t-elle expliqué.
De fait, la version définitive n'a pas manqué de créer un buzz énorme sur le web, les uns voyant dans l'oeuvre restaurée un chimpanzée, un mogwaï, un kiki - du nom de la peluche fétiche des années 80 - ou encore Choubaka, l'un des héros velus de Star Wars
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