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E3 2016 : on a joué à "Zelda : Breath of the Wild"

Link devra explorer un monde beaucoup plus vaste que les opus précédents.[© Nintendo]

Face à Sony ou Microsoft, Nintendo a décidé de rester modeste lors de cette nouvelle édition de l’E3. La firme japonaise a profité du salon du jeu vidéo à Los Angeles pour se focaliser sur un seul jeu : "The Legend of Zelda : Breath of the Wild".

Un titre attendu pour 2017 qui permettra à la Wii U de partir en beauté et de souhaiter la bienvenue à la future Nintendo NX, nouvelle console encore tenue au secret, puisqu’il sera adapté sur les deux machines.

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C’est seulement la version Wii U qui s’est laissée approcher durant l’E3. Nous avons pu y jouer pendant près de 30 minutes, qui ont témoigné d’un retour en très grande forme de Link. Comme à son habitude le jeu vidéo commence par le réveil du héros dans les terres d'Hyrule. Toutefois, le monde qu'il découvre a bien changé. Un siècle s'est en effet écoulé depuis qu'il a fermé les yeux pour la dernière fois. Un cataclysme d'une origine encore inconnue semble avoir eu raison de cet univers où la nature a repris ses droits.

Châteaux en ruines, clairières abandonnées, plaines à perte de vue où s'ébrouent quelques chevaux sans cavaliers, forêts denses et secrètes, montagnes tortueuses… Le nouveau monde de Link apparaît comme sauvage et mystérieux.

L'appel de l'aventure

L'univers appelle à l'exploration mais s'annonce en rupture avec les opus précédents. Si les mécaniques de jeu restent très proches des épisodes conçus depuis "Ocarina of Time", sur Nintendo 64, ce "Breath of the Wild" abandonne plusieurs éléments (il n'y a plus de cœurs à trouver pour remonter sa vie, ni de rubis pour acheter des objets) et emprunte quelques bonnes idées à des titres comme "Shadow of the Colossus" et "Far Cry".

Il faudra par exemple cuisiner pour regagner de la vie, après avoir fait un feu de camp et trouver de la nourriture ou chasser. Link devra aussi trouver des vêtements pour s'habiller en fonction des lieux qu'il compte visiter. S'il est possible de se promener nu dans les plaines, se rendre dans quelques contrées nordiques l'obligera à se vêtir d'une tenue plus chaude, sous peine de mourrir de froid.

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L'autre aspect intéressant du monde de "Breath of the Wild" est sa verticalité. Les contrés d'Hyrule s'étendent, certes, à perte de vue, mais de nombreux éléments (montagnes, châteaux, arbres...) invitent à regarder aussi vers les cieux. Link peut grimper sur n'importe quelle surface, à l'instar des héros de la série "Assassin's Creed". Seule sa fatigue (symbolisée par une petite jauge) peut l'empêcher d'atteindre certains sommets. Là encore, il ne faut pas se décourager, puisqu'il faudra s'équiper du bon objet ou gagner en expérience pour y parvenir. Les combats, quant à eux, restent dans la lignée des derniers opus. Une petite jauge permettant de visualiser le niveau de bruit que l'on fait, permet par exemple d'adopter une approche silencieuse pour surprendre ses ennemis.

Un titre en rutpure avec la saga

Autre grand changement : la fin des donjons. Le monde de "Breath of Wild" regorge toujours d'infrastructures gigantesques à explorer, épée à la main. Toutefois, Nintendo a préféré peupler ce nouvel Hyrule de multiples petits temples (on nous en promet une centaine) regorgeant ou non d'équipements ou de richesses pour faire progresser l'aventure.

Trente ans après le tout premier épisode qui avait marqué son époque sur NES, "Breath of the Wild", version Wii U, présage d’un titre en rupture mais qui respire toujours la grande aventure. Nintendo casse les codes longtemps chéris par ses fans, mais se montre plus mûr, invitant à la débrouillardise et à la curiosité. Si encore de nombreux éléments sont à découvrir sur ce titre, celui-ci pourrait devenir une nouvelle référence pour la saga, comme ce fut le cas pour "Zelda : A Link to the Past" sur Super Nintendo et "Ocarina of Time" sur Nintendo 64. Deux jeux majeurs qui resteront à jamais gravés dans le cœur des gamers.

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