L'Iran est devenu le premier pays à interdire Pokémon Go. Les autorités du pays justifie leur choix en évoquant d'hypothétiques risques d'espionnage liés à l'utilisation du jeu à succès de Nintendo.
«Parce que ce jeu mélange le monde virtuel et réel, il peut poser beaucoup de problèmes au pays et aux gens en termes de sécurité», a notamment expliqué vendredi le procureur général adjoint Abdolsamad Khoram-Abadi.
«Ces jeux peuvent devenir un moyen pour diriger des missiles guidés et même causer des problèmes aux ambulances et aux pompiers», renchérit l'analyste Alireza Al-Davoud, dont les propos ont été repris par l'agence de presse Tasnim.
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L'Iran est bien connu pour mener une intense politique de censure d'Internet. Pour exemple, l'accès aux réseaux sociaux Facebook et Twitter y est proscrit.
Mais que les fans iraniens du jeu en réalité augmentée se rassurent : il existe fort heureusement différentes astuces pour contourner l'interdiction émise par leur gouvernement.
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L'une d'entre elles consiste à faire usage des VNP ou réseaux privés virtuels qui, moyennant deux dollars par mois, permettent d'accéder aux différents sites placés sur la liste noire de l'Iran, dont l'application Pokémon Go.