La présentation de NBA 2K17 à Paris, ce jeudi 8 septembre, a été l’occasion pour DirectMatin.fr de s’asseoir dans un fauteuil, devant un écran de télévision, et de jouer avec ce nouveau bijou signé 2K Sports et Visual Concepts.
Pour finir de planter le décor, il faut préciser que les journalistes n’ont eu accès qu’à une version non-définitive du jeu – c’est-à-dire sans la totalité des modes de jeu – avec la possibilité de faire, soit une partie en mode «versus», soit de découvrir le tutoriel 2KU, soit un match «BlackTop» (playground, ndlr). Autant le dire tout de suite, la première option a été largement privilégiée. Car ce qui est intriguant à chaque nouvelle édition, c’est de découvrir le nouveau «gameplay» et ses évolutions. Dont certaines avaient déjà été révélées par certains de nos confrères.
Sans transition, passons tout de suite au compte-rendu des premières impressions :
Graphisme
Les graphismes continuent, encore et toujours, de s’améliorer. La texture de la peau des joueurs, le stade, les supporters dans les tribunes, etc. Les progrès sautent aux yeux immédiatement. Même Kenny Smith, Shaq et Ernie Johnson sont visuellement plus «justes». Par contre, le reporter sur le terrain, David Aldridge a le teint un peu pâle et des yeux un peu… étranges. Les interviews des joueurs, et des coachs, sont toujours d’actualité. Soit sur le bord du terrain, soit à la manière d’un entretien préenregistré lors d’un temps mort. Le visage de certains – par exemple celui de Monta Ellis lors d’un Indiana Pacers vs. Detroit Pistons – peut surprendre. Mais d’un point de vue général, le jeu est visuellement à son meilleur niveau.
Ambiance
Tout le monde a vu la bande-annonce sur le travail réalisé par les équipes de Visual Concepts et 2K Sports pour rendre compte de la spécificité de l’ambiance dans chaque salle, qu’il s’agisse du bruit du ballon sur le parquet ou de celui qui fait le ballon dans le filet. Même le public diffère d’un stade à l’autre.
Une fois devant son écran, avec le jeu en main, ce souci du détail est vraiment jouissif. Et c’est justement avec ces petites choses qui peuvent sembler insignifiantes, mais qui ne le sont pas, que NBA 2K parvient à faire la différence chaque année.
Tir et lay-up
Franchement, c’était une des plus grosses craintes au moment de démarrer le jeu. On a tellement entendu parler du fait que, désormais, il allait falloir viser juste, que la technique de tir avait changé drastiquement, et que cela allait demander une vraie période d’adaptation... que l’appréhension était là. Mais au final, il n’y a rien de bien sorcier. Au contraire. La jauge de tir doit simplement être remplie au lieu d’être arrêtée à mi-chemin comme dans 2K16. Pour ce qui est de la visée, il faut faire attention à bien maîtriser son pavé directionnel pour s’assurer que le tir est droit, et ne parte pas sur la droite ou sur la gauche. Mais même là, selon les capacités des joueurs, les tirs peuvent atteindre la cible si on gère bien le lâcher du ballon.
Les lay-ups demandent eux aussi à être travaillés en fonction du «timing». Mais encore une fois, rien de compliqué. C’est même une évolution bienvenue puisqu’au lieu de subir une animation prédéfinie, on peut ajuster son lay-up en fonction de la situation, comme par exemple, contourner un défenseur avec son bras pour passer la balle sur le côté au lieu de foncer tout droit. Une fois maîtrisée, cette fonction devrait vraiment se révéler être une des améliorations majeures en terme de jouabilité.
Dribble
Les dribbles sont entièrement laissés à la responsabilité du joueur. Il va falloir réussir à réaliser des combinaisons de mouvements avec sa manette pour placer des crossovers et autres dribbles renversés dans les dents des défenseurs. En quelques heures seulement de manipulation, difficile de se faire une idée exacte des possibilités offertes par cette plus grande autonomie. Ce qui semble certain, c’est qu’il va falloir passer un peu plus de temps à s’entraîner si on souhaite maîtriser l’art du dribble dans cette nouvelle version. Mais cela permettra aux utilisateurs d’être beaucoup plus libres dans leurs mouvements et dans les enchaînements qu’ils souhaitent voir sur le terrain.
Rebond
On ne nous avait pas menti : les rebonds sont beaucoup plus réalistes dans cette version. La balle peut être touchée par plusieurs joueurs sous le cercle, et il va falloir se battre pour mettre la main dessus. Encore une amélioration majeure qui permet de donner plus de réalisme à l’ensemble. Lors des parties jouées pendant notre essai, il n’y a pas eu de claquettes dunks ou de «tip-in» sur un rebond offensif. Mais cela est tout à fait possible. Et quand on voit l’IA réaliser l’action, ça donne des frissons.
Défense
Les interceptions ont fait l’objet d’un travail particulier par les équipes de Visual Concepts et 2K Sports. Et ça se voit. Terminé les interceptions au hasard d’un bras jeté par un défenseur désespéré, ou ces mouvements amples et robotiques des défenseurs qui les laissaient sur le carreau, ou ces fautes non-sifflées d’un joueur qui appuie furieusement sur la touche «intercepter» sans que le sifflet ne se fasse entendre. Cette fois, si la balle est à découvert, il est possible de la taper, et éventuellement de s’en emparer. Un bon placement et un excellent timing sont nécessaires, sinon, c’est une faute sifflée. Une évolution très, très, très agréable.
Les contres ont également fait l’objet d’un réajustement. Les «chase down blocks» (contres par derrière, ndlr) seront moins évidents à réaliser. Encore une fois, le timing et le placement seront déterminants. Comme dans la réalité. Visuellement, le rendu est vraiment bluffant. Il sera donc moins facile de contrer (quoique, lors d’un Cleveland/Golden State, les contres se sont enchaînés sur une période d'au moins deux minutes), et de se faire contrer.
Sensation générale
Pas de défauts ? Il y en a certainement. Et il y en aura toujours. Mais ce n’est pas en quelques heures de jeu qu’on les découvre. C’est en jouant sur la durée. Ceci étant dit, NBA 2K17 est probablement une des versions les plus abouties du jeu avec 2K11 et 2K15. La sensation manette en main est jouissive, et les améliorations, évolutions, détails, etc. sautent aux yeux dès les premières minutes.
Bonus
Lors de cette présentation, nous avons également eu droit à quelques explications sur le mode MonJoueur qui s’annonce passionnant. Michael B. Jordan est votre coéquipier dans votre nouvelle équipe, le public live-tweete vos performances, des joueurs viennent s’entraîner dans votre salle, et les entraînements collectifs ou individuels (et même la moindre séance de tir en solo dans sa salle) comptent tous dans l’amélioration de votre joueur. La façon dont on gère sa vie sociale sera plus importante que dans les versions précédentes. De même que les relations avec les sponsors.
En définitive, Visual Concepts et 2K Sports ont mis le paquet pour continuer d’améliorer une franchise qui frise la perfection chaque année. Et le résultat final est éblouissant.
Bonus n°2 : Thierry Henry dans le jeu
Grand fan de NBA, et de NBA2K, Thierry Henry sera jouable dans le mode BlackTop, à savoir les parties sur les playgrounds allant du 1vs1 aux 5vs5. L'ancien attaquant de l'équipe de France de football sera également visible sur le bord du terrain, en tant que spectateurs, durant les matches à domicile des San Antonio Spurs.
You’re not mistaken, that’s me in #NBA2K17!Want to play hoops w/me? Pre-Order @NBA2K today https://t.co/1W8O4cANPB pic.twitter.com/IA0Zyzcz80
— Thierry Henry (@ThierryHenry) 8 septembre 2016
NBA 2K17 Standard Edition sera disponible en format numérique et physique sur Xbox One, Xbox 360, PlayStation®4, PlayStation®3 et PC Windows. Sa sortie est prévue le 16 septembre 2016.
NBA 2K17 Kobe Bryant Legend Edition sera disponible en format numérique et physique sur Xbox One et PlayStation®4.
NBA 2K17 Kobe Bryant Legend Edition Gold est également disponible en précommande (au format numérique uniquement) et propose aux fans une expérience ultime avec l'ensemble du contenu de NBA 2K17 Legend Edition ainsi que des objets bonus.
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