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Chatel porte plainte pour usurpation d'identité après une fausse interview

Luc Chatel, ancien ministre de l'Education, le 15 septembre 2012 [Philippe Desmazes / AFP/Archives] Luc Chatel, ancien ministre de l'Education, le 15 septembre 2012 [Philippe Desmazes / AFP/Archives]

L'ancien ministre UMP de l'Education Luc Chatel a annoncé à l'AFP qu'il portait plainte contre X pour usurpation d'identité, après une fausse interview de lui parue mardi sur le site internet d'informations Atlantico.

"J'ai été victime d'une usurpation d'identité", a dit l'ancien ministre au téléphone, en route pour le commissariat du VIIème arrondissement, où il allait déposer plainte contre X.

"Ce matin vers 11H00, j'ai découvert sur le site internet d'Atlantico une interview que je n'avais pas donnée, une fausse interview. C'était un truc totalement grotesque, avec des réponses complètement farfelues", a-t-il raconté. Selon lui, l'interview "était clairement de nature à me décrédibiliser". "Je ne peux pas laisser passer. Ca peut arriver à n'importe qui", a-t-il ajouté.

Dans cet entretien, il disait notamment "que Nicolas Sarkozy avait fait beaucoup d'erreurs, qu'il fallait tourner le dos au passé. Je renvoyais dos à dos les deux candidats à la présidence de l'UMP, je citais Sylvie Vartan ou Laurence Parisot (la présidente du Medef, Ndlr)", raconte M. Chatel.

"J'ai appelé immédiatement les dirigeants d'Atlantico qui sont tombés des nues", a-t-il ajouté. "Ce qui s'est passé, c'est que quelqu'un s'est fait passer pour moi, par SMS et ensuite par mail, et donc a rédigé une fausse interview".

Atlantico a tout de suite retiré la page, a-t-il dit.

 

"C'est grave"

Les responsables d'Atlantico n'étaient pas joignables dans l'immédiat mardi après-midi pour commenter cette affaire. Mais dans l'après-midi, Atlantico a tout de même commenté l'affaire sur son compte Twitter.

 

Pour remonter la piste, "ils ont une adresse mail et un numéro de portable, où quand on appelle, on tombe sur une messagerie qui dit qu'on est sur la messagerie de Luc Chatel", s'indigne l'ancien ministre, pour qui "il y a vraiment eu volonté d'usurper mon identité".

"C'est grave. Pour moi, le contenu de l'interview était ridicule et il a dû rester en ligne une demi-heure, mais ça peut être beaucoup plus grave. On ne peut pas laisser ça sans réagir".

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