En direct
A suivre

Sida : le dépistage arme efficace

Le dépistage est une arme préventive de premier ordre, soulignent les associations. [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

«Zéro nouvelle infection, zéro discrimination, zéro décès». Tel est l’objectif de l’OMS à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, demain.

Un virus avec lequel vivent aujourd’hui entre 150 000 et 180 000 personnes en France, et contracté par 6 100 personnes chaque année, selon les estimations. Et, comme le martèlent les associations, le dépistage est une arme préventive de premier ordre pour éradiquer, à terme, la maladie.

 

Le meilleur moyen de casser la chaîne de transmission

Les Français sont vigilants, puisque 5,2 millions de sérologies VIH (tests de dépistage) sont effectués chaque année dans le pays.

Mais la traque est encore insuffisante : environ 40 000 personnes qui sont aujourd’hui séropositives l’ignorent. «Le dépistage est la prévention majeure, explique Antoine Henry, de l’association Aides. Une personne qui se sait atteinte va vouloir protéger son partenaire, et donc arrêter de transmettre le virus. Soit le meilleur moyen de casser la chaîne de transmission.»

Les traitements actuels, couplés à un dépistage massif, permettraient d’espérer une fin de l’épidémie d’ici à 20 ans.

 

Un geste peu contraignant

D’autant que le test est simple. Il nécessite juste une prise de sang dans un laboratoire (77 % des tests), un hôpital (15 %) ou un centre de dépistage anonyme et gratuit (7 %). Seul problème : un patient sur cinq ne vient pas chercher ses résultats «parce qu’il ne veut pas savoir, par oubli, ou par manque de temps», explique Antoine Henry.

L’autre alternative, le Test rapide d’orientation diagnostique (Trod), donne un résultat en quelques minutes en prélevant une goutte de sang au bout du doigt. Sur les 13 000 réalisés par Aides depuis 9 mois, 1 % se sont révélés positifs. 

A lire aussi : 
 
 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités