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La pollution atmosphérique chinoise débarque au Japon

Des piétons à Pékin, le 30 janvier 2013 [Mark Ralston / AFP/Archives] Des piétons à Pékin, le 30 janvier 2013 [Mark Ralston / AFP/Archives]

La pollution atmosphérique chinoise commence à arriver depuis quelques jours dans l'ouest du Japon, ont indiqué les autorités japonaises poussées à diffuser des consignes de sécurité.

Le taux maximum de pollution autorisé par les autorités a été dépassé ces derniers jours, a expliqué Atsushi Shimizu, un responsable de l'instiutut national des études environnementales (NIES).

"C'est difficile de dire avec une certitude absolue que tout cela vient de Chine, mais il est certain que une bonne partie de la pollution atmosphérique actuelle vient des pays à l'ouest du Japon", a-t-il estimé.

Le problème le plus préoccupant est la concentration de très fines particules qui a atteint jusqu'à 50 microgrammes par mètre cube ces derniers jours, bien au-dessus de la norme maximum autorisée de 35 microgrammes.

Ces particules peuvent provenir soit du sable des déserts chinois ou mongoliens, soit des gaz d'échappement ou encore des fumées d'usines.

"A cette époque de l'année, il n'y a pas de vent de sable, donc ce sont bien des particules toxiques auxquelles nous avons affaire", analyse M. Shimizu en demandant la plus grande prudence aux gens atteints de problèmes respiratoires.

Le ministère japonais de l'Environnement a indiqué que son site internet avait été pris d'assaut ces derniers jours, les gens voulant à la fois s'informer et savoir comment se protéger.

"L'accès à la page concernant la pollution atmosphérique est pratiquement impossible depuis quelques jours tant il y a de demandes, et le téléphone n'arrête pas de sonner avec au bout du fil des gens très inquiets pour leur santé", a confié un responsable du ministère.

 
 

Depuis la mi-janvier, Pékin et d'autres villes du nord de la Chine ont été affectées par le phénomène. Dans la capitale, le nombre de cas de personnes souffrant de problèmes pulmonaires ou de difficultés pour respirer a enregistré une hausse de 20%, selon une enquête du journal Pékin-matin.

Toshihiko Takemura, un professeur de l'université de Kyushu (sud-ouest), qui a son propre site web (Spectral Radiation-Transport Model for Aerosol Species, SPRINTARS), prévoit quant à lui une arrivée de pollution "très importante" dans la région de Kyushu lundi et mardi.

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