Accusé d’avoir violé sous la menace d’un couteau une fillette de 11 ans, le procès d’un pédophile suisse présumé de 64 ans, surnommé le "pédophile de Gland", vient de débuter ce mardi devant le tribunal de Nyon (Suisse). Au premier jour du procès les déclarations de l'accusé ont scandalisé la salle.
À peine le procès du pédophile présumé de Gland (Suisse) commencé que déjà plusieurs plaignants n’en peuvent plus.
L’homme, âgé de 64 ans, est notamment accusé d’avoir violé, sous la menace d’un couteau, une fillette de 11 ans.
Arrêté après une fuite de 16 mois, des photos compromettantes avaient entre temps été retrouvées et indiquaient que l’homme avait vraisemblablement multiplié les agressions sexuelles sur plusieurs autres enfants.
Au premier jour du procès, l’homme a déclaré que ses pulsions avaient été provoquées par une dépendance aux sites pornographiques sur internet qui auraient, selon lui, fait "tomber les barrières".
Il a ensuite expliqué que sa chute avait été causée par une "lente décomposition" due à un cancer, à une rupture et à l'isolement qui en a découlé.
L'homme a qualifié ses expériences d'abus comme étant "frustrantes" et "décevantes" et a dit vouloir "rendre justice" à ses victimes. L’individu a dit vouloir "assumer d'avoir été pédophile".
Lorsqu’il a qualifié l'une de ses victimes de "jolie". Plusieurs plaignants, très choqués, ont quitté la salle d'audience. Le président du tribunal a qualifié les déclarations de l’accusé comme étant "ahurissantes". Le pédophile présumé avait auparavant réfuté la principale accusation, le viol, indiquant qu'il souffrait d'impuissance.
Le pédophile de Gland était-il impuissant ?
Isabelle, 12 ans, cybergendarme aux aguets
Des spots TV pour sensibiliser les pédophiles avant le passage à l'acte ?