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L'armée irakienne lance une contre-offensive contre les islamistes à Tikrit

Des soldats de l'armée irakienne à Bagdad. [Ahmad al-Rubaye / AFP/Archives ]
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Les autorités irakiennes espéraient enregistrer lundi une victoire dont la portée serait hautement symbolique. 
 
 
Depuis samedi, elles ont lancé une offensive terrestre à Tikrit, tombée aux mains des insurgés de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) le 11 juin dernier. Les combats se poursuivaient hier dans l’ancien fief du dictateur Saddam Hussein (1979 - 2003), situé à seulement 160 km au nord de Bagdad.
 
L’armée de l’air a lancé une série de raids sur des positions et repaires des commandants insurgés dans le centre et l'ouest de la ville, selon des témoins. Les anciens palais de Saddam Hussein, utilisés depuis par l'administration locale, auraient notamment été visés, alors que l’armée a affirmé avoir sauter de nombreuses bombes posées sur les routes menant à la ville.
 
Privée d’électricité depuis vendredi soir, Tikrit avait pris hier des allures de ville-fantôme, de nombreux habitants ayant fui ces derniers jours. Et l’armée irakienne prévoyait d’intensifier son offensive, après avoir annoncé hier avoir reçu de la Russie une première livraison d'avions de combat Sukhoï. 
 
L’appel de l’Arabie Saoudite 
 
Face à la menace de voir l’Irak sombrer dans le chaos, le roi Abdallah d'Arabie saoudite s'est engagé samedi, dans son message de ramadan, à combattre les islamistes armés. «Nous ne laisserons pas une bande de terroristes ayant fait de la religion un déguisement de leurs intérêts privés (...) toucher notre patrie», a-t-il déclaré.
 
Alors qu’il partage 800 km de frontière avec l’Irak, le royaume wahabbite avait sévèrement critiqué le chef du gouvernement irakien, le chiite Nouri al-Maliki, pour sa politique d'exclusion des sunnites, réclamant la formation d'un gouvernement d'union en Irak. 
 
 
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