L’aviation israélienne a mené pas moins de 160 raids aériens sur la bande de Gaza dans la nuit de mardi à mercredi, dans le cadre de l’opération «bordure protectrice», lancée en représailles aux tirs de roquettes des groupes terroristes. 120 sites de lancement de roquettes, 10 postes de commandement de l’organisation et de «nombreux tunnels» ont été visés, selon un haut responsable israélien.
Au total, l’armée israélienne a annoncé avoir frappé «440 cibles terroristes». Durant ces manœuvres, cinq Palestiniens ont été mortellement touchés alors qu’ils se trouvaient dans une maison située à Al-Maghazi, un camp de réfugiés situé dans le centre de la bande de Gaza, ce qui porte à 43 le nombre de Palestiniens tués depuis lundi à minuit. Le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a dénoncé un «génocide».
Pluie de roquettes sur Israël
Et l’offensive devrait se poursuivre encore. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a annoncé le renforcement des frappes, affirmant que «le Hamas paiera un prix lourd pour ces tirs sur la population civile». Dans le même temps, le Hamas et le Jihad islamique ont poursuivi leurs attaques. Plus d’une centaine de roquettes ont visé l’Etat hébreu depuis mardi, six d’entre elles atteignant les environs de Tel-Aviv, avant d’être détruites par le dôme de fer, le système antimissiles israélien.
Selon Tsahal, le Hamas disposerait de près de 10 000 roquettes, dont quelques centaines de longue portée. L’une d’elles, de type M-302, aurait atteint Hadera, pourtant située à 116 kilomètres de la bande de Gaza. Face à cette situation explosive, les tours opérateurs français ont recommandé hier le report des voyages à destination d’Israël.
