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La Tunisie ne s'attendait pas à un attentat sur une plage

38 personnes ont été tuées lorsqu'un jeune Tunisien armé d'une kalachnikov a ouvert le feu sur des vacanciers sur une plage et au bord des piscines d'un hôtel de Port El Kantaoui.[BECHIR TAIEB / AFP]

Le président tunisien Béji Caïd Essebsi a reconnu dans une interview diffusée mardi que les forces de l'ordre n'étaient pas préparées à l'éventualité d'une attaque sur une plage, après l'attentat sanglant contre des touristes près de Sousse.

 

Outre le choc qu'elle a suscité en Tunisie et à l'étranger, cette attaque revendiquée par le groupe extrémiste Etat islamique (EI) risque d'avoir un impact économique de plus de 450 millions d'euros en 2015, selon le ministère du Tourisme.

"C'est vrai que nous avons été surpris par cette affaire. Ils ont pris des dispositions pour le mois du ramadan mais jamais ils n'avaient pensé que cela devait se faire sur les plages", a dit M. Caïd Essebsi à la radio Europe 1 en allusion aux chefs de la sécurité.

 

La pire attaque de l'histoire de la Tunisie

Vendredi, 38 personnes -dont au moins 25 Britanniques selon Tunis- ont été tuées lorsqu'un jeune Tunisien armé d'une kalachnikov, qu'il avait cachée dans un parasol, a ouvert le feu sur des vacanciers sur une plage et au bord des piscines de l'hôtel Imperial Marhaba à Port El Kantaoui, au sud de Tunis.

Cette attaque, la pire à être perpétrée par des jihadistes dans l'histoire de la Tunisie, est survenue trois mois après celle du musée du Bardo à Tunis le 18 mars, où 22 personnes (21 touristes étrangers et un policier) ont été tuées. L'EI l'a aussi revendiquée.

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