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Les standards de beauté féminine de 8 pays décryptés

L’actrice indienne Aishwarya Rai est considérée dans son pays comme l'une des plus belles femmes du pays. [AFP]

Wandering pioneer, un site américain spécialisé dans les voyages et les cultures du monde, a eu l’idée de décoder les standards de beauté féminine de 8 pays différents. Les critères en vigueur aux Etats-Unis gagnent du terrain, mais il reste encore quelques exceptions, dont la France.

Les Etats-Unis

Selon Wandering Pioneer, les standards de beauté américains sont «parmi les plus irréalistes et inatteignables au monde». D'après le site, il y a en effet un décalage entre l’idéal de beauté de la femme américaine véhiculé dans les médias, représentée « grande, mince, élancée, à la poitrine généreuse, cheveux flottants et au corps athlétique » et la réalité qui veut que chaque photo soit retouchée.

Plus de 15 millions d’américaines ont ainsi eu recours à la chirurgie esthétique en 2013 pour atteindre cet «idéal»et, preuve que les codes culturels changent, beaucoup d’entre-elles citent désormais les selfies comme argument pour faire de la chirurgie esthétique.

Le Brésil

Pendant longtemps, la femme brésilienne idéale avait les courbes généreuses «semblables aux contours d’une guitare plutôt qu’à ceux d’un sablier», indique Wandering Pioneer. Dans les faits, cela signifie qu’une poitrine généreuse ne présentait que peu d’intérêt pour les brésiliennes. En revanche, plus les fesses et les hanches étaient «épaisses», plus la brésilienne était considérée comme désirable.

Des critères qui se sont toutefois estompés au cours des dernières années, les standards de beauté nord-américains les remplaçant progressivement. Aujourd’hui les augmentations mammaires et les cas d’anorexie sont en augmentation au Brésil, les femmes voulant à tout prix ressembler aux filles qu’elles voient dans les médias internationaux.

La Corée du Sud

En Corée du Sud, le modèle à suivre est celui d’une femme «très mince, aux longues jambes, avec de grands yeux, au nez retroussé et à la peau pâle», explique Wandering Pioneer. Des caractéristiques typiquement occidentales qui ont fait de ce pays asiatique l’une des places fortes de la chirurgie esthétique mondiale.

Le site indique que sur la totalité des femmes âgées de 19 à 49 ans, près d’une sur cinq est passée sous le bistouri pour ressembler à cet idéal. La pression sur les femmes sud-coréennes à adopter cette apparence occidentalisée est si forte que la chirurgie esthétique n’est dans ce cadre «même pas considérée comme une chirurgie».

La France

Dans notre culture, l’idéal de beauté est plus axé sur le style que sur une morphologie bien déterminée relève Wandering Pioneer. Cette spécificité irait même plus loin car selon le site nous accorderions «plus de valeur à la personnalité qu’au physique», ce concept étant même qualifié de «jolie laide», en français dans le texte. Nos normes de beauté seraient ainsi beaucoup plus abstraites par rapport à de nombreuses autres à travers le monde.

Et si dans l’ensemble, nous avons tendance à avoir plus d’admiration pour les corps féminins longilignes, cette admiration «s’expliquerait par le fait que la France est l’un des pays au monde à avoir la plus grande proportion de femmes souffrant d'insuffisance pondérale».

L’Inde

L’Inde fait également partie des pays où les standards de beauté féminine sont en train de changer sous l’influence des médias occidentaux. «Traditionnellement, la femme indienne idéale a une taille étroite, les hanches larges, une poitrine généreuse, de grands yeux, de longs cheveux noirs et un teint moyennement foncé», indique le site.

Mais le modèle à suivre est désormais celui de l’actrice et ancien mannequin Aishwarya Rai qui est considérée aujourd’hui en Inde comme l'une des plus belles femmes du pays «mais elle a la peau claire et les yeux verts, une exception à la norme en Inde», relève Wandering Pioneer.

Pour lui ressembler, de plus en plus d’Indiennes n’hésitent d’ailleurs pas à utiliser des produits pour blanchir la peau quitte à mettre leur santé en danger. Le phénomène est si grand que les ventes de ces produits dépassent maintenant celles de Coca-cola. Une expression populaire est même née pour désigner la pratique : le «syndrome Blanche-Neige».

L’Iran

Les standards de beauté de la femme iranienne s’expliquent d’abord par les règles strictes en vigueur dans ce pays où chaque femme est obligée de porter le hijab. La beauté de la femme se concentre ainsi sur le visage. «L’idéal de beauté en Iran consiste souvent en l’utilisation de maquillage lourd et inévitablement par la chirurgie plastique, explique Wandering Pioneer.

L'Iran a par conséquent le plus haut taux de rhinoplastie au monde. Une chirurgie qui serait même revendiquée : «il n’est  pas rare pour les femmes d’enlever le pansement de leur nez bien après que leur convalescence soit terminée».

La Mauritanie

Wandering Pioneer explique que la Mauritanie a la particularité d’avoir des normes de beauté uniques au monde. Dans ce pays d’Afrique, l’obésité  est un signe de richesse et certaines femmes vont jusqu’à «prendre des médicaments destinés à engraisser les bovins afin d’augmenter leurs chances de mariage».

La Birmanie

Là encore, la Birmanie est  «un autre pays qui défie les normes de beauté internationales» relève Wandering Pioneer. Dans ce pays d’Asie, vit en effet la communauté Padaung connue pour ses «femmes girafes», des femmes qui allongent leur cou en portant un collier-spirale en laiton dans un but esthétique. Ici, l’atractivité des femmes est donc basée sur une modification corporelle «même si  la chirurgie esthétique existe en parallèle à cette norme de beauté».

 

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