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Egypte : quatre policiers tués près du Caire

Du sang sur les lieux où quatre policiers ont été tués par des hommes masqués sur une moto au sud du Caire, le 28 novembre 2015 [STR / AFP] Du sang sur les lieux où quatre policiers ont été tués par des hommes masqués sur une moto au sud du Caire, le 28 novembre 2015 [STR / AFP]

Quatre policiers ont été tués samedi par des hommes masqués sur une moto au sud du Caire, a annoncé le ministère égyptien de l'Intérieur.

Les hommes à moto ont ouvert le feu sur une voiture de police, tuant ses passagers, dans un secteur entre les célèbres pyramides de Guizeh, à l'ouest du Caire, et celles de Saqarra plus au sud, indique dans un communiqué le ministère précisant que les assaillants ont pris la fuite.

L'attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat mais les forces de sécurité égyptiennes sont très fréquemment la cible d'attentats commis par la branche égyptienne de Daesh.

La plupart des attaques sont perpétrées dans le nord de la péninsule du Sinaï (est), bastion du groupe jihadiste, mais la capitale égyptienne n'est pas épargnée par les violences.

Les attentats contre les forces de l'ordre se sont multipliés depuis que l'armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en 2013, coûtant la vie à des centaines de policiers et de soldats.

L'armée annonce régulièrement la mort et la capture de nombreux jihadistes mais il est impossible de vérifier ces bilans de sources indépendantes.

Le ministère de l'Intérieur avait ainsi annoncé le 9 novembre que l'un des cadres les plus recherchés de la branche égyptienne de Daesh avait été tué par la police dans la capitale.

Des policiers égyptiens au Caire le 31 octobre 2015 [MOHAMED EL-SHAHED / AFP/Archives]
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Des policiers égyptiens au Caire le 31 octobre 2015

Le groupe s'est baptisé "Province du Sinaï" pour marquer son allégeance au "califat" autoproclamé par le groupe jihadiste sur les vastes territoires qu'il contrôle en Syrie et en Irak.

Daesh a affirmé être derrière le crash d'un avion russe le 31 octobre dans le Sinaï, en plaçant une bombe dans l'appareil. Les 224 personnes à bord, majoritairement russes, avaient péri.

La Russie a affirmé que le crash avait été provoqué par un attentat à la bombe mais l'Egypte semble traîner des pieds pour reconnaître cette thèse, les autorités répétant qu'on ne peut tirer aucune conclusion définitive avant la fin de l'enquête.

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