L’armée tunisienne a tué au moins trente-cinq jihadistes, ce lundi 7 mars, alors qu’ils attaquaient une caserne, un poste de police et un poste de gendarmerie à Ben Guerdane, non loin de la frontière libyenne, dans le sud-est du pays.
Sept civils, dont un adolescent de douze ans, six gendarmes, deux policiers, un douanier et un soldat ont également perdu la vie au cours de ces violences. Le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, a condamné des attaques «sans précédent» et «coordonnées».
Les ministères de l’Intérieur et de la Défense ont annoncé l’arrestation de six suspects, en précisant que des opérations étaient toujours en cours «pour pourchasser les terroristes». Un couvre-feu nocturne a en outre été décrété dans la ville de 19h à 5h du matin. Enfin, les postes-frontières ont été fermés pour une durée indéterminée, et les patrouilles terrestres et aériennes renforcées le long de la frontière avec la Libye.
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La situation dans ce pays, où Daesh ne cesse de gagner du terrain, inquiète en effet la Tunisie depuis longtemps. La semaine dernière, cinq terroristes venus de Libye avaient déjà été abattus à Ben Guerdane.