L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair suscite la discorde depuis la publication de ses propos islamophobes extraits d'une récente interview accordée au Sunday Times.
Selon lui, "plusieurs millions" de musulmans seraient "fondamentalement incompatibles avec le monde moderne". Interrogé au sujet de la situation sécuritaire en Europe et au Moyen-Orient cibles du terrorisme de Daesh, l'ex locataire du 10 Downing Street juge par ailleurs que les membres du groupe islamiste ne peuvent être uniquement considérés comme "des dizaines de milliers de fous victimes d'un lavage de cerveau".
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Blair n'est pas la première personnalité politique de stature internationale à se rendre coupable d'un tel dérapage islamophobe. Il a même été précédé de quelques jours par Aung San Suu Kyi. La lauréate du prix de Nobel de la paix en 1991 avait conclu son interview par la journaliste Mishal Husain (BBC) d'un "personne ne m'avait dit que je devais être interviewée par un musulman", loin de passer inaperçu.