Alors que les causes du crash de l’A320 d’EgyptAir restent inconnues, le Parisien rapporte que trois alertes s’étaient déclenchées dans l’avion dans les 24 heures qui ont précédé le drame.
Le 19 mai, l’Airbus effectue au total six vols entre l’Erythrée, la Tunisie, l’Egypte et la France avant de décoller une dernière fois pour Le Caire. Lors de ces différentes rotations, trois alertes auraient été enregistrées par le système Acars (système qui transmet régulièrement des données de vol à la compagnie, ndlr) «signalant des dégagements de fumée», relate le quotidien. Les alertes auraient été émises lors du décollage de l’appareil. Mais lors des vérifications techniques, les services ne maintenance ne détectent pas d’anomalie et l’avion est alors autorisé à redécoller à chaque fois.
Des atterrissages d'urgence ?
Selon les informations de France 3, l’avion aurait même été contraint de faire demi-tour et d’atterrir en urgence à «au moins trois reprises».
«Ce type d’avion est équipé de plusieurs détecteurs optiques chargés de capter les éventuels dégagements de fumée et les transmettent automatiquement au système Acars auquel ils sont reliés. Il arrive parfois que ces détecteurs soient perturbés par l’humidité ou par la vapeur de l’air conditionné à bord des cabines surchauffées. Mais ces équipements ont été nettement améliorés pour ne pas se déclencher et émettre de fausses alertes intempestives», souligne une source aéroportuaire au Parisien.
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Les autorités n’ont pas confirmé la véracité de ces informations. Mais on sait que lors du vol MS804 des messages Acars indiquant la présence de fumée en cabine ont été transmis quelques minutes avant que l’avion ne disparaisse des écrans radars. La boîte noire dont le signal a été détecté par la Marine française devrait faire la lumière sur les circonstances du crash.