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Steven Seagal a une nouvelle mission : la paix dans le monde

Steven Seagal, en compagnie du président biélorusse Alexandre Loukachenko. [STASEVICH ANDREI OLEGOVICH / BELTA / AFP]

L’acteur américain Steven Seagal, actuellement au Kirghizstan, s’est donné pour mission d’amener la paix dans le monde.

C’est en tout cas ce qu’il a déclaré en visite au Kirghizstan où il a rencontré Almazbek Atambaïev, le président de la République, faisant part de sa volonté «d’amener tout le monde à vivre en harmonie». Au cours de sa visite, Steven Seagal a également donné le coup d’envoi des «Nomad World Games», vêtu d’une armure médiévale et perché sur le dos d’un cheval. 

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«Un grand président»

Au cours d’une réunion avec des journalistes kirghizes après l’entrevue avec Atambaïev, Seagal leur a assuré qu’ils étaient «chanceux d’avoir un grand président». L’acteur, qui a également joué de la guitare au cours d’un dîner de charité organisé par le président a ajouté avoir été traité «non pas comme un invité de marque, mais comme un ami». 

Cette visite s’inscrit dans une série de voyages initiée par l’acteur américain dans l’Europe de l’Est et qui l’a notamment vu rencontrer le mois dernier Alexandre Loukachenko, le président de la Biélorussie, considéré aux Etats-Unis comme le dernier dictateur d’Europe. Une visite sur fond d’agriculture puisque le président lui avait alors déterré une carotte (consciencieusement mangée par l’acteur) avant de lui parler de la météo et des récoltes. 

«De grands hommes»

Steven Seagal, qui a forgé une profonde amitié avec le président russe Vladimir Poutine, avait également rendu visite au très critiqué chef de la République de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, fréquemment accusé de violations de droits de l’homme. 

Interrogé par le Guardian au sujet de ces entrevues avec des chefs d’états si décriés, l’acteur américain a estimé que «ces présidents, que Dieu m’a permis de rencontrer, sont tous de vraiment grands hommes». Il a également vivement critiqué les médias occidentaux accusés de donner de cette région une image fausse, et déclaré que son désir profond était de transcender toute forme de politique pour «marcher vers la paix mondiale». 

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