La capitale indienne, habituée aux épisodes de pollution de l'air, doit faire face depuis plusieurs jours à une forte augmentation des particules fines.
Alerte rouge. Lundi, New Delhi était à l’arrêt en raison d’un vaste nuage de pollution. Le gouvernement a décidé, face à un danger de santé publique important, de fermer les écoles pour trois jours et de suspendre temporairement les chantiers.
Car la situation est particulièrement préoccupante : l’ambassade américaine, équipée du matériel adapté, a relevé un taux de particules fines de 778 microgrammes par cube d’air. Et ce, alors que l’Organisation mondiale de la santé recommande une moyenne quotidienne de 25.
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En cause : des fumées provenant des brûlis de chaume ainsi qu’une recrudescence des dégagements de particules par les véhicules et les usines. Or, comme les températures sont en baisse ces derniers jours, le nuage continue de stagner sur la ville.
Face à ce pic de pollution, les habitants tentent d’éviter de sortir à l’air libre sans protection. De longues files d’attente se sont donc formées devant les magasins vendant des masques. Les foyers les plus aisés se sont quant à eux équipés de purificateurs d’air.