Au suffrage direct, Hillary Clinton aurait été élue à la Maison Blanche. La démocrate a recueilli environ 200.000 voix de plus que Donald Trump.
Mais aux Etats-Unis, ce sont les grands électeurs glanés Etat par Etat qui fournissent la victoire finale. Et à ce compte-là, Donald Trump a écrasé son adversaire en s’en adjugeant 290 contre 228 à sa rivale, sachant qu’il en faut 270, soit la majorité des 538 en jeu, pour accéder au Bureau ovale.
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Les 200.000 voix de plus glanées par Hillary Clinton ne sont en réalité qu’une goutte d'eau à l'échelle des quelque 120 millions de bulletins glissés dans les urnes pour la présidentielle, mais elles lui permettent toutefois de s'enorgueillir d'avoir été davantage plébiscitée par les Américains.
Un précédent
Un scénario identique s’était produit en 2000 quand le démocrate Al Gore avait devancé George W Bush en nombre de voix mais échoué à conquérir la Maison Blanche. Un avantage qui ne l’avait pas empêché d’être battu.
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Si des voix devaient s’élever contre cette réalité électorale, elles devraient s’atteler à une refonte du collège électoral qui nécessiterait de modifier la sacro-sainte Constitution américaine, une tâche délicate.