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Election de Donald Trump : une ville italienne offre l’asile à De Niro

Le maire de la commune de Ferrazzano s'est dit prêt à accueillir l'acteur Robert De Niro en Italie. [BEN GABBE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Ferrazzano, localité du sud de l'Italie dont étaient originaires les arrière-grands-parents de Robert De Niro se dit prête à accueillir la star qui a envisagé, en plaisantant, de retourner sur la terre de ses ancêtres après la victoire de Donald Trump.

«Si, après la déception de Trump, il veut se réfugier ici, nous sommes prêts à l'accueillir», a déclaré Antonio Cerio, le maire de Ferrazzano, petite commune de la région de Molise d'où émigrèrent en 1890 les arrière-grands-parents de l'acteur américain. Invité mercredi d'un show télévisé sur la chaîne américaine ABC, le héros de Taxi Driver a déclaré, sur le ton de la plaisanterie, qu'il songeait à émigrer en Italie. «Après la victoire de Trump, je devrai probablement me transférer dans le Molise», a-t-il dit.

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«Je lui mettrai bien mon poing dans la gueule»

«Naturellement, cela nous honore et cela nous ferait très plaisir», a aussitôt répondu Antonio Cerio, ravi de la publicité soudaine, et planétaire, que les propos de Robert De Niro ont donné à sa commune de 3.000 âmes. «De Niro pourrait aussi être un de mes prochains électeurs», a aussi plaisanté l'édile, rappelant que l'acteur avait obtenu, il y a quelques années, la nationalité italienne à titre honorifique.

De Niro n'avait pas eu de mots assez durs pour critiquer Donald Trump pendant la campagne électorale américaine, le traitant de «minable, de chien, de porc» et allant même jusqu'à dire: «Je lui mettrai bien mon poing dans la gueule». Sur le plateau de la chaîne ABC, «Raging Bull» est revenu mercredi à de meilleurs sentiments, déclarant qu'il se devait désormais de respecter le nouveau président élu. «Je ne peux pas le frapper, car maintenant il est devenu président. Et je dois respecter cette position», a-t-il dit avant d'ajouter, tout de même, «peut-être qu'Obama peut le faire ?».

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