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Irak : Daesh commence à «s'effondrer» à Mossoul

Des combattants sunnites progressent dans le quartier Tel Rumman le 10 mars 2017 à Mossoul [AHMAD AL-RUBAYE / AFP] Daesh aurait perdu de nombreux combattants, selon le général Maan al-Saadi. [AHMAD AL-RUBAYE / AFP]

Encerclés à Raqa, son fief syrien, les jihadistes de Daesh sont également sur le recul en Irak, dans leur bastion de Mossoul, où ils commenceraient même à «s'effondrer» selon un haut gradé de l'armée irakienne.

Les forces spéciales irakiennes ont encore progressé vendredi à Mossoul-Ouest et elles s'approchent de plus en plus de la vieille ville, dernier repaire ou presque des hommes de Daesh en Irak.

Dans la partie occidentale de la ville, les forces du contre-terrorisme (CTS) ont ainsi repris les quartiers d'Al-Amil al-Oula et d'Al-Amil al-Thaniyah, selon le Commandement conjoint des opérations, qui coordonne la lutte contre le groupe terroriste dans le pays.

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«L'ennemi s'était battu férocement sur la première ligne de défense», a indiqué à l'AFP le général Maan al-Saadi, haut commandant des CTS, en référence aux premiers quartiers repris par les forces irakiennes depuis le lancement le 19 février de leur offensive pour la reconquête de Mossoul-Ouest. Mais Daesh «a perdu de nombreux combattants (...), l'ennemi commence à s'effondrer», a-t-il insisté.

Alors certes, les jihadistes ont encore envoyé des voitures piégées vendredi, suivant une technique désormais éprouvée pour ralentir la progression des forces irakiennes. «Mais pas autant qu'ils en envoyaient au début de la bataille», a ajouté le général al-Saadi.

Encerclé à Raqa

En Syrie voisine, les jihadistes font face à trois forces distinctes, autour de leur fief de Raqa : les troupes turques et leurs alliés rebelles syriens, les forces gouvernementales syriennes appuyées par la Russie, et une alliance arabo-kurde soutenue par les Etats-Unis. Dans l'est de la province septentrionale d'Alep, vendredi, Daesh était également sous le feu des frappes russes, de l'armée syrienne ainsi que des tirs d'artillerie et perdait là aussi beaucoup de terrain, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

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