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Un an après, la Belgique panse ses plaies

Le roi Philippe salue les Belges lors de l'inauguration du monument en hommage aux victimes. Le roi Philippe salue les Belges lors de l'inauguration du monument en hommage aux victimes.[DIDIER LEBRUN / BELGA / AFP]

D’émouvantes cérémonies se sont tenues ce mercredi 22 mars à Bruxelles pour commémorer les pires attentats de l’histoire de la Belgique, perpétrés il y a un an par Daesh. 

Le roi Philippe et la reine Mathilde étaient présents, au petit matin, à l’aéroport de Zaventem, pour rendre hommage aux victimes de la première attaque. Le compagnon d’une employée tuée a entonné une ballade, avant la lecture des noms des quinze autre disparus, de sept nationalités. Une minute de silence a ensuite été observée dans le hall des départs, où les deux kamikazes avaient déclenché leurs explosifs.

Une heure plus tard, les transports en commun se sont, de leur côté, immobilisés pour une minute de bruit. Les conducteurs ont actionné leurs klaxons pour commémorer le second attentat, qui avait tué seize autres personnes à la station de métro Maelbeek, non loin des institutions européennes. Les présidents du parlement, de la Commission et du Conseil, Antonio Tajani, Jean-Claude Juncker et Donald Tusk, étaient d’ailleurs présents pour l’inauguration, en fin de matinée, d’une sculpture à la mémoire de toutes les victimes. 

Devant le monument, réalisé par l’artiste Jean-Henri Compère, le roi s’est adressé aux familles. «A la haine et à la violence, vous avez répondu par la dignité. Au doute et à la crainte, vous avez opposé le courage et une magnifique volonté de reconstruire», a-t-il salué. 

La journée de commémoration s’est poursuivie dans l’après-midi par une marche citoyenne à travers la ville, dont la mascotte, le Manneken Pis, avait été habillée en pompier bruxellois.

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