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Tout savoir sur les kamikaze riders, les bikers proches du jihad

L'image de la page d'accueil du groupe Facebook kamikaze riders. [Facebook]

Les cinq personnes interpellées ce mercredi lors d'opérations antiterroristes à Bruxelles et dans le nord de la France ont des liens avec les Kamikaze riders, un gang de motards dont le chef, Saïd Saouti, a été condamnée pour appartenance à la mouvance jihadiste.

Ce groupe a été crée à Anderlecht, en banlieue de Bruxelles, en 2003. Rapidement, il entre dans le collimateur des services de police en raison de ses virées à moto sur le périphérique de la capitale belge, lors desquelles ses membres mettent un point d'honneur à ne pas respecter le code de la route. 

Mais quelques années plus tard, les liens qu'entretiennent les kamikaze riders avec les milieux jihadistes vont éclater au grand jour. Fin 2015, son fondateur, Saïd Saouti, et un autre membre du gang, sont arrêtés, soupçonnés d'appartenir à un groupe terroriste. Le feu d'artifice du Nouvel an est annulé dans la foulée par crainte d'un attentat. Ils auraient en effet planifié des attaques sur le modèle de celles perpétrées à Paris en novembre de la même année, soit quelques semaines plus tôt. 

Pas de preuve de préparatifs d'attentats

Mais les policiers ne trouveront aucune preuve de ces préparatifs, et l'enquête se soldera par un non-lieu concernant les accusations de planification d'attentat. 

Les deux hommes, âgés d'une trentaine d'années, seront tout de même condamnés en octobre 2016. Saïd Saouti pour six ans de prison, pour «appartenance à un groupe terroriste», et l'autre homme, Mohamed Karay, à trois ans pour «tentative d'appartenance à un groupe terroriste». Saïd Saoudi a également été déclaré coupable d'avoir recruté des personnes en vue de commettre des «infractions terroristes». 

 

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