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Les Etats-Unis n'ont pas de preuve de la mort du chef de Daesh

Abou Bakr al-Baghdadi lors de l'une de ses rares apparitions publiques, en juin 2014. [Al-Furqan Media/AFP]

Les Etats-Unis n'ont pas de preuve que le chef de Daesh, Abou Bakr al-Baghdadi, a été tué comme l'avait annoncé une ONG syrienne.

«Si nous savions, je vous le dirais. A cet instant je ne peux ni confirmer ni démentir», a indiqué vendredi le ministre américain de la Défense, Jim Mattis.

«Nous considérons qu'il est toujours vivant et pour l'instant je ne peux pas prouver le contraire», a-t-il ajouté.«Nous le poursuivrons jusqu'au bout», a assuré Jim Mattis.

La mort du chef de Daesh avait été annoncée mardi par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), au lendemain de la proclamation par l'Irak de sa victoire à Mossoul face à l'organisation jihadiste.

Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'ONG basée au Royaume-Uni et qui dispose d'un large réseau de sources en Syrie, avait affirmé à l'AFP que de «hauts responsables de Daesh présents dans la province (syrienne) de Deir Ezzor ont confirmé à l'OSDH la mort d'Abou Bakr al-Baghdadi, émir de Daesh».

Il avait toutefois indiqué ignorer le lieu, la date ou les circonstances de sa mort supposée. Depuis 2014, des rumeurs et des informations sur la mort du chef de l'organisation jihadiste ont régulièrement circulé.

Mais elles n'ont jamais été confirmées. Les Etats-Unis ont offert 25 millions de dollars pour sa capture.

Le 22 juin, la Russie avait affirmé avoir «selon une forte probabilité» tué Baghdadi dans une frappe aérienne fin mai près de la ville de Raqqa (nord) en Syrie, une information qui n'avait été confirmée par aucune autre source.

Abou Bakr Al-Baghdadi n'a plus donné signe de vie depuis un enregistrement audio diffusé en novembre, peu après le lancement de l'offensive sur Mossoul, dans lequel il exhortait ses hommes à lutter jusqu'au martyre.

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