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Nigeria : des attentats-suicides font 28 morts et 82 blessés

Des services de police et d'urgences à Maiduguri lors d'un attentat, le 11 décembre 2016  [STR / AFP/Archives] Des services de police et d'urgences à Maiduguri lors d'un attentat, le 11 décembre 2016 [STR / AFP/Archives]

Trois femmes kamikazes se sont fait exploser, dans une ville à 25 kilomètres de Maiduguri, la capitale de l'Etat du Borno, dans le nord-est du Nigeria, faisant 28 morts et plus de quatre-vingt blessés, selon des sources locales.

«Trois femmes ont déclenché leur ceintures explosives juste à l'entrée d'un camp de déplacés (dans la ville de Mandarari)», a rapporté Baba Kura, membre des milices civiles qui lutte contre le groupe jihadiste de Boko Haram.

«La première femme a déclenché sa ceinture vers 18 heures (17h00 GMT) dans le marché qui se trouve à l'entrée du camp», raconte ce témoin de la scène. «Cela a créé de la panique, et les commerçants étaient en train de fermer leur boutique quand deux autres femmes se sont fait exploser, causant la majeure partie des morts et des blessés», poursuit M. Kura.

Un district cible récente de Boko Haram

Ibrahim Liman, l'un des chef des milices civiles engagées dans le combat contre les jihadistes, a confirmé le triple attentat, ajoutant que «plus de 80 blessés ont été conduits à l'hôpital de Maiduguri», grande ville du nord-est du Nigeria.

Des sources à l'intérieur de l'hôpital ont fait part «d'un grand nombre de personnes qui sont arrivées» mardi en fin de journée. Mandarari se trouve dans le district de Konduga, à quelques kilomètres de la capitale de l'Etat du Borno, district qui a été la cible récente de nombreuses attaques du groupe de Boko Haram.

Des hommes armés ont envahi le village d'Amarwa, proche de Mandarari, dans la nuit de samedi à dimanche, tirant au hasard sur les villageois et mettant le feu à toutes les habitations. Le district de Konduga est l'un des épicentres des violences commises par le groupe jihadiste depuis que l'armée a forcé les combattants islamistes à décrocher de leur base de la forêt de Sambisa, en décembre dernier.

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