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Concert annulé aux Pays-Bas : le conducteur de la camionnette suspecte relâché

Un événement qui a causé l'annulation du concert du groupe rock californien Allah-Las[Arie Kievit / ANP / AFP]

La police néerlandaise a annoncé avoir relâché jeudi le conducteur de la camionnette immatriculée en Espagne et contenant des bonbonnes de gaz.

Il avait été interpellé la veille, après l'annulation d'un concert de rock dans la ville portuaire de Rotterdam en raison d'une «menace terroriste» après avoir reçu une «information concrète» de la police espagnole sur un projet d'attentat à la salle de concert Maassilo.

Le conducteur, un ressortissant espagnol, «a été relâché en début de soirée et n'est plus suspect dans l'enquête», a indiqué jeudi la police de Rotterdam dans un communiqué. Toutefois, un autre individu, interpellé jeudi vers 02h00 (00h00 GMT) dans le Brabant, au sud du Pays, reste en détention. Il «est suspecté d'être impliqué dans la préparation d'un attentat terroriste», a souligné M. Paauw.

Le conducteur a été entendu quant à lui «à plusieurs reprises» mercredi et jeudi. Il avait été interpellé mercredi vers 21h30 (19h30 GMT) à cent mètres de la salle de concert Maassilo, où était prévu le concert du groupe rock californien Allah-Las.

Il «semblait sous l'influence de l'alcool»

«Durant ces interrogatoires, il a été confirmé qu'il n'y avait pas de lien entre le conducteur et la menace de la soirée», a précisé la police. Ce technicien, qui possédait une attestation pour le transport de bonbonnes de gaz, «semblait sous l'influence de l'alcool». Il «s'est trompé plus de deux fois de route», avait indiqué auparavant le chef de la police de Rotterdam Frank Paauw.

Les services de déminage ont fouillé la camionnette et «n'ont rien découvert à côté des bonbonnes», tandis qu'une perquisition de son domicile «n'a livré aucun lien pour le moment avec la menace terroriste au Maassilo», avait expliqué la police.

«Nous avons plutôt affaire au mauvais homme au mauvais endroit au mauvais moment et avec le mauvais contenu dans son véhicule, qu'à du terrorisme», avait estimé M. Paauw.

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