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Les Pussy Riot s’attaquent à Donald Trump dans leur nouvelle chanson

Le clip «Police State» a été dévoilé à l’occasion du premier anniversaire de l’élection de Donald Trump le 8 novembre 2016. [Capture d'écran Youtube]

Le groupe de punk-rock féministe russe Pussy Riot, constitué de farouches opposantes à Vladimir Poutine, a sorti mercredi 8 novembre une nouvelle chanson sombre qui fait un parallèle entre Vladimir Poutine et Donald Trump .

«Police State» («Etat policier» en français), a été dévoilé à l’occasion du premier anniversaire de l’élection de Donald Trump. Dans le clip, on aperçoit des images des deux chefs d’Etat qui se juxtaposent mais aussi un policier qui démolit des jouets à la matraque, sous les yeux d’enfants qui portent des cagoules colorées devenues la marque de fabrique des Pussy Riot.

Lorsqu’elle explique son clip, la Pussy Nadezhda Tolokonnikova assure avoir été encouragée par le nombre d’adolescents qui ont pris part aux récentes manifestations anti-Poutine en Russie et souligne sa fascination pour l’ouverture d’esprit des enfants. «Ils ont grandi en ne connaissant que lui comme président […] Ils le voient comme le tsar et ils n’aiment pas ça, parce qu’ils ne veulent pas retourner cent ans en arrière dans la Russie tsariste», a-t-elle expliqué à l’AFP.

Trump place ses pas dans ceux de Poutine

La Pussy Riot estime que Donald Trump place ses pas dans ceux de son homologue russe, Vladimir Poutine, bien que les États-Unis ne soient pas un État autoritaire. Elle reproche à Donald Trump son comportement vis-à-vis des médias : «L’attitude de Trump envers les médias, quand il a dit qu’ils répandent de fausses informations et qu’ils ne devraient pas être autorisés à le faire, pour moi c’était vraiment un mauvais présage parce que c’était la façon de penser de Poutine lorsqu’il est arrivé au pouvoir», a-t-elle affirmé à l’AFP.

Lorsque Donald Trump a répété à plusieurs reprises vouloir emprisonner sa rivale démocrate de la présidentielle, Hillary Clinton, cela a inquiété la jeune femme car c’est une chose qu’elle a «déjà vu dans son pays».

Nadezhda Tolokonnikova et Maria Aliokhina avaient été emprisonnées près de deux ans pour hooliganisme après avoir effectué une «prière» anti-Poutine en 2012 dans une cathédrale près du Kremlin.

Le dernier morceau du groupe était «Make America Great Again», qui reprenait déjà à l’époque le slogan de campagne de Donald Trump et imaginait l’avenir des femmes dans une Amérique dirigée par le promoteur immobilier.

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