Le président de la République fédérale d’Allemagne, Frank-Walter Steinmeier, au rôle habituellement protocolaire, se retrouve chargé d’une lourde responsabilité face à l’échec des pourparlers menés par Angela Merkel en vue de former un gouvernement.
Soucieux d’éviter un nouveau scrutin, le chef d’Etat tente de convaincre les différents acteurs de se mettre d’accord. Les élus ont «pour mission» de former un gouvernement, ils ne peuvent pas «renvoyer cette tâche aux électeurs», a-t-il insisté.
Il a donc rencontré ce mardi 21 novembre les dirigeants des Verts, puis des libéraux du FDP, les deux partis qui ont échoué à s’entendre avec la CDU/CSU d’Angela Merkel. Mercredi, il doit s’entretenir avec Martin Schulz, le chef de son propre parti, le SPD. Une rencontre très attendue, par laquelle il espère le faire revenir sur sa décision de refuser une nouvelle «grande coalition» avec la chancelière.
Cette option constitue en effet l’unique alternative à une alliance CDU-Verts-FDP. Le président ne rencontrera en revanche ni les représentants du parti d’extrême droite AfD, ni ceux de la de gauche radicale de Die Linke, avec qui Angela Merkel a exclu de gouverner.