En direct
A suivre

Brexit : l'offre de Londres sur la facture «très proche» des attentes de l'UE

Par Brexit "désordonné", la BoE entend une sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne sans accord avec des conséquences importantes sur les échanges commerciaux ou les marchés financiers  [EMMANUEL DUNAND / AFP/Archives] Par Brexit "désordonné", la BoE entend une sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne sans accord avec des conséquences importantes sur les échanges commerciaux ou les marchés financiers [EMMANUEL DUNAND / AFP/Archives]

La proposition de Londres sur le règlement financier du Brexit est "très proche" des attentes de l'Union européenne, a déclaré mercredi le commissaire européen à l'Agriculture Phil Hogan en rendant compte devant la presse de la réunion hebdomadaire de la Commission.

"Je me félicite que le Royaume-Uni ait présenté des propositions très proches des exigences des 27 Etats membres de l'UE (...) afin de parvenir à un accord" sur la première partie des négociations, a affirmé le commissaire irlandais. "De la même manière que nous avons vu un mouvement ces dernières 24 heures sur la question du règlement financier, je pense que nous verrons du mouvement (sur la question de la frontière irlandaise) dans les prochains jours", a-t-il ajouté.

Plusieurs médias britanniques, dont la BBC, font état mercredi d'un accord trouvé entre le Royaume-Uni et l'UE sur un mode de calcul pour le solde à payer par Londres. Deux sources ont notamment indiqué au journal britannique The Telegraph que les deux parties étaient tombées d'accord en fin de semaine dernière sur une méthode permettant d'arriver au final à un chiffre compris entre 45 et 55 milliards d'euros pour régler cette question, l'un des principaux points d'achoppement des négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Côté européen, le chiffre d'au moins 60 milliards d'euros à régler par le Royaume-Uni pour sa sortie a été évoqué ces derniers mois. "Je vois bien les articles, les rumeurs, les informations" et "je vous répète que sur les trois sujets clés de ces négociations, les citoyens, les frontières et le budget, nous avons besoin encore de travailler", a répondu le négociateur en chef de l'UE sur le Brexit, Michel Barnier, mercredi matin à Berlin.

L'objectif est d'atteindre un "stade de progrès suffisant" pour avoir accord, a-t-il rappelé. "Pour l'instant nous n'y sommes pas et nous continuons à travailler."

Le président du Conseil européen Donald Tusk a donné jusqu'au 4 décembre à Londres pour parvenir à des progrès suffisants sur tous les sujets de contentieux. Ce jour-là, une rencontre est prévue entre Mme May et M. Juncker pour faire le point et voir si les négociations peuvent progresser au stade suivant.

Un tel accord représenterait un progrès très important dans les négociations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne entamées en juin: les 27 autres pays de l'UE ont fait du règlement financier une condition préalable à l'ouverture des discussions sur la future relation entre l'UE et Londres.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités