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La réforme de la fiscalité adoptée au Sénat américain, une précieuse victoire pour Trump

Donald Trump au Capitole avec le chef de file des républicains au Sénat Mitch McConnell et le sénateur John Barrasso, le 28 novembre 2017 [SAUL LOEB / AFP/Archives] Donald Trump au Capitole avec le chef de file des républicains au Sénat Mitch McConnell et le sénateur John Barrasso, le 28 novembre 2017 [SAUL LOEB / AFP/Archives]

Le Sénat américain, à majorité républicaine, a adopté dans la nuit de vendredi à samedi un ambitieux projet de réforme de la fiscalité et de baisse des impôts, une précieuse victoire d'étape pour le président Donald Trump.

Le texte, adopté par 51 voix contre 49, doit maintenant être harmonisé avec la version adoptée le 16 novembre par la Chambre des représentants. L'annonce du résultat, par le vice-président Mike Pence lui-même, a été accueilli par des applaudissements et des tapes dans le dos dans l'hémicycle, peu avant 2h du matin. Ce serait la première grande réforme du mandat du 45e président américain, qui n'a pas réussi à tenir son engagement d'abroger la loi sur le système de santé de Barack Obama, cet automne.

«Pour la première fois depuis 1986, la Chambre et le Sénat ont adopté une refonte majeure de la fiscalité», s'est félicité le président républicain de la Chambre, Paul Ryan. «Une occasion comme celle-ci ne se présente qu'une fois par génération, à nous de la saisir».

La majorité a tenu son calendrier

La bonne nouvelle, pour le locataire de la Maison Blanche, devra cependant partager la une avec la mauvaise nouvelle de l'inculpation de son ancien conseiller à la sécurité nationale, Michael Flynn, pour des déclarations mensongères au FBI sur ses contacts avec des responsables russes l'an dernier. Tous les sénateurs républicains, sauf un, ont voté en faveur de la réforme, tandis que les 48 membres de la minorité démocrate s'y sont opposés. Auparavant, deux amendements, un républicain et un démocrate, ont été adoptés lors d'une longue série de votes.

A quelques heures près, la majorité a donc tenu son calendrier. Elle ne veut pas perdre son élan et convoquera dès lundi une commission bicamérale chargée de forger un compromis entre les deux chambres du Congrès. Puis chacune devra revoter avant la fin de l'année.

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