Perçue comme une potentielle candidate à l'élection présidentielle américaine en 2020 face à Donald Trump, Oprah Winfrey a finalement indiqué qu'elle «n'avait pas l'ADN» pour se présenter.
La star incontestée de la télévision américaine a fait cette déclaration jeudi 25 janvier au site du magazine américain InStyle.
Une longue interview dans laquelle elle explique que si elle s'est «toujours sentie très sure de savoir ce [qu'elle] pouvait faire ou ne pas faire», la perspective de devenir la première femme présidente des Etats-Unis était quelque-chose qui ne «l'intéressait pas».
Des ambitions politiques maintes fois prêtées
Oprah Winfrey avait créé la sensation le 7 janvier dernier en prononcant un vibrant discours lors de la cérémonie des Golden Globes.
Un véritable plaidoyer dans lequel elle n'avait pas hésité à aborder des sujets graves tels que le racisme, le genre, le pouvoir et bien sûr la fameuse campagne #MeToo contre le harcèlement sexuel.
Oprah 2020? @Oprah on running for president and the way forward for women. https://t.co/VbaQdqwyKA
— InStyle (@InStyle) 25 janvier 2018
Beaucoup de téléspectateurs avaient alors interprété son discours comme un acte de candidature à la fonction suprême.
Les hashtags #Oprah2020 et #OprahForPresident avaient alors inondé les réseaux sociaux, beaucoup de célébrités lui apportant dans le même temps leur soutien.
Si ce n'est pas la première fois que la rumeur lui prête des ambitions politiques, Oprah Winfrey n'avait jusqu'ici pas démenti celle qui la voyait à la Maison Blanche. Son compagnon, l'entrepreneur Stedman Graham, avait d'ailleurs pris un malin plaisir à entretenir le mystère en disant que ce serait «le peuple» qui déciderait.