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Affaire Skripal : des enquêteurs britanniques auraient identifié plusieurs suspects

Selon une source anonyme, il s'agirait de citoyens russes. [Ben STANSALL / AFP]

Les enquêteurs britanniques pensent avoir identifié, par le biais de caméras de vidéosurveillance, plusieurs suspects de l'empoisonnement au Novitchok de l'ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia comme étant des Russes.

«Les enquêteurs pensent qu'ils ont identifié les suspects de l'attaque au Novitchok via des (caméras de surveillance)», dont ils ont comparé les images avec «les dossiers des personnes qui sont entrées dans le pays à cette époque», a déclaré une source proche du dossier citée par l'agence britannique. «Ils (les enquêteurs) sont sûrs qu'ils (les suspects) sont russes», a-t-elle ajouté.

Interrogé par l'AFP, Scotland Yard s'est refusé à tout commentaire.

L'empoisonnement de l'ex-agent double russe et de sa fille, perpétré début mars à Salisbury (sud-ouest de l'Angleterre) au moyen du Novitchok, un puissant agent innervant, a été attribué par Londres à Moscou, qui avait nié toute implication.

L'affaire avait déclenché une grave crise diplomatique entre le Kremlin et les Occidentaux, et une vague d'expulsions croisées de diplomates.

Hospitalisés dans un état critique, Ioulia et Sergueï Skripal avaient pu sortir de l'hôpital après plusieurs semaines de soins.

Cet empoisonnement a été suivi plus récemment de celui d'un couple de Britanniques à Amesbury, non loin de Salisbury. Ces deux personnes ont aussi été intoxiquées par du Novitchok, contenu dans une petite bouteille, les enquêteurs tentant de déterminer si le poison provient du même lot qui a contaminé les Skripal.

Parmi les deux membres de ce couple, Charlie Rowley est toujours hospitalisé mais désormais dans un état «grave mais stable», après avoir été admis à l'hôpital dans un état critique le 30 juin. Sa compagne, Dawn Sturgess, n'a pas survécu à l'empoisonnement.

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