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L'avion d'Angela Merkel victime d'un sabotage ?

Angela Merkel sera encore en plein vol pendant l'ouverture du sommet[TOBIAS SCHWARZ / AFP]

L'avion d'Angela Merkel, qui avait décollé jeudi pour se rendre en Argentine où est organisé le G20, a dû atterrir en urgence. Le gouvernement allemand soupçonne un sabotage de l'appareil. 

Hier, vers 19h30, la dirigeante allemande avait embarqué dans son avion gouvernemental, un Airbus A340-300 baptisé Konrad Adenauer, à Berlin.

«On ne continuera pas»

Mais après une heure de vol seulement, alors que l'avion survolait les Pays-Bas et se dirigeait vers l'Atlantique, l'équipage a fait savoir aux passagers qu'ils devaient faire demi-tour vers Cologne (nord-est) parce qu'un problème technique avait provoqué l'arrêt de plusieurs systèmes électriques. «Vous n'avez sinon aucun souci à vous faire, nous allons atterrir en toute sécurité à Cologne», avait assuré le capitaine, que la dirigeante décrit elle-même comme «le commandant de bord le plus expérimenté». 

Une fois sur le tarmac, l'avion a été accueilli par des camions de pompiers, d'après les informations de l'agence allemande DPA. Mais il est resté cloué au sol. «On ne continuera pas aujourd'hui», a indiqué un porte-parole du gouvernement aux passagers, les temps de vol maximaux de l'équipage ayant été atteints. 

La piste criminelle évoquée

Selon une journaliste de la chaîne publique ZDF, qui se trouvait à bord du vol, Angela Merkel a donc été contrainte de passer la nuit à Bonn. Encore à quelque 11.443 kilomètres de Buenos Aires, la chancelière s'est rendue à Madrid, pour se rapprocher un peu de la capitale argentine. Une fois arrivée en Espagne, elle a embarqué à bord d'un vol commercial avec une petite délégation ce vendredi matin. Elle manquera l'ouverture du sommet. 

La chancellerie ne s'est pas encore exprimée sur cet incident. Mais d'après le média allemand Rheinische Post, ce qui semblait d'abord être un problème technique pourrait s'avérer être un sabotage. «Le cas sera traité «de manière criminelle», a affirmé le quotidien. Le pilote aurait évoqué «une défaillance sans précédent du système de communication», qui «n'est pas jugée possible». 

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