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Les 10 événements de 2019

Jair Bolsonaro sera investi à la présidence du Brésil le 1er janvier. [EVARISTO SA / AFP]

Après une année 2018 riche en événements, l'année 2019 promet d'être tout aussi chargée. De l'arrivée au pouvoir du président Jair Bolsonaro au Brésil aux célébrations du trentième anniversaire de la chute du mur de Berlin, en passant par la Coupe du monde de football féminin en France, voici ce que nous réserve l'actualité.  

1er janvier : Jair Bolsonaro investi président du Brésil 

Elu le 28 octobre dernier, Jair Bolsonaro est devenu officiellement président du Brésil le 1er janvier. Surnommé le «Trump des tropiques», le leader d'extrême droite suscite l'inquiétude parmi ses opposants et dans le monde.

Son entrée en fonction fait en effet planer le spectre du retour de la dictature, alors que Jair Bolsonaro n'a jamais caché sa proximité idéologique avec le régime militaire qui dirigea le Brésil de 1964 à 1985.

Soutenu par le puissant lobby de l'agro-industrie, Jair Bolsonaro a également affirmé qu'il n'hésiterait pas à remettre en cause les règlementations interdisant l'exploitation de la forêt amazonienne. Et il a menacé de retirer le Brésil de l'accord de Paris sur le climat, avant de faire machine arrière. 

Son entrée en fonctions pourrait également se traduire par une vague de privatisations, ainsi que par un assouplissement de la législation sur le port d'armes. 

24 février : Cuba vote une nouvelle constitution

Cuba s'apprête à entrer dans une nouvelle ère. Le pays devrait adopter, via un référendum, une nouvelle Constitution, qui remplacerait celle en vigueur depuis 1976. 

Son adoption se traduirait notamment par la reconnaissance du marché, de la propriété privée et de l'invstissement étranger comme faisant partie de l'économie du pays. Ce qui donnerait une base légale à la réforme du modèle économique cubain lancée par l'ancien président Raul Castro en 2008. 

Ce nouveau texte prévoit la mise en place d'un Premier ministre et instaurerait un mandat de cinq ans pour le président, qui sera désormais «Président e la République», alors que Miguel Diaz-Canel est actuellement «président des Conseils d'Etat et des ministres». 

24 février : élection Présidentielle au Sénégal

Le président du Ségal Macky Sall tentera d'obtenir un deuxième mandat, après avoir succédé à Abdoulaye Wade en 2012. Grand favori, il est crédité par les sondages de près de 45% des suffrages au premier tour. Derrière lui, le fils de l'ancien président, Karim Wade, et Ousmane Sonko obtiendraient respectivement 15,1% et 14,9% des voix. 

Mais Karim Wade a toutefois peu de chance de pouvoir se présenter. En exil au Qatar après avoir été condamné pour enreichissement illicite, il a été radié des listes électorales et risque l'arrestation s'il revient au Sénégal. 

Macky Sall semble donc avoir un boulevard devant lui, malgré un bilan très critiqué.

29 mars : Le Royaume-Uni amorce le brexit

A l'issue de près de deux ans de négociations avec les pays membres de l'UE, le Royaume-Uni amorce officiellement, le 29 mars, la période de transition qui doit aboutir au Brexit. Celle-ci doit s'achever le 31 décembre 2020. 

Mais à moins de cent jours de cette date fatidique, l'incertitude demeurait sur les conditions précises du Brexit. Les députés britanniques doivent reprendre l'examen de l'accord de retrait négocié par la Première ministre Therea May avec les 27 Etats membres le 9 janvier. Et ils devront en principe se prononcer le 14 janvier. 

Un Brexit «dur», sans accord, ne peut ainsi être exclu. Mais un report peut également être envisagé, de même que l'organsation d'un nouveau référendum, que des personnalités comme l'ancien Premier ministre Tony Blair ou le maire de Londres Sadiq Kahn ont appelé de leurs voeux. 

31 mars  : élection Présidentielle en Ukraine

Un scrutin sous haute tension. L'élection présidentielle en Ukraine se tiendra le 31 mars prochain dans un pays confronté à la guerre. Fin décembre, le conflit dans le Donbass faisait toujours rage, et la loi martiale venait d'être levée après avoir été instaurée le 26 novembre par le président Petro Porochenko. Une décision qui faisait suite à un incident entre les marines ukrainienne et russe dans le détroit de Kertch. 

«La Russie est passée à l’étape suivante de son agression et nous avons de sérieuses raisons de penser qu’elle est prête à poursuivre une attaque terrestre», avait mis en garde le président au moment de signer le décret instaurant la loi martiale.

L'élection présidenteille devrait ainsi cristalliser les tensions. Elu suite à la révolution de Maïdan, en 2014, Petro Porochenko est loin d'être assuré de l'emporter après avoir vu sa popularité chuter ineroxablement en raison de la crise économique qui frappe le pays et des scandales financiers qui le touchent lui et son entourage. 

Parmi les autres candidats, on retrouvera notamment l'ancienne Première ministre Ioulia Timochenko, qui était devenu le visage de la révolution ukrainienne.

A noter qu'un Français, Michel Terestchenko, naturalisé ukrainien en 2015, était en lice pour cette élection.

23 AU 26 MAI : les élections européennes 

Organisées en France le 26 mai, les élections européennes prendront une dimension particulière dans le contexte de la crise provoquée par le mouvement des gilets jaunes. 

La défiance généralisée vis-à-vis du gouvernement et des politques en général devrait favoriser le Rassemblement National, qui recueille près de 24% des intentions de vote selon un sondage Ifop publié mi-décembre, alors que LREM n'est crédité que de 18%. 

Mais le grand vainqueur de ce scrutin devrait une nouvelle fois être l'abstention, qui pourrait atteindre des niveaux record. En 2014 57,6% des électeurs avaient boudé les urnes, pas loin du record de 2009 (59,4%).

A noter que seuls 705 députés européenns seront désignés contre 751 en 2014, puisque les députés britanniques quitteront définitivement l'hémicycle.

 7 JUIN AU 7 JUILLET : la Coupe du monde féminine de foot en France

En plein essor depuis quelques années, le foot féminin bénéficiera cet été d'une médiatisation inédite avec l'organisation en France de la Coupe du monde. 

D'autant plus que les Bleues de la sélectionneuse Corinne Diacre feront figure de favorites, même si elles sont tombées dans un groupe relevé (Corée du Sud, Norvège, Nigéria). Mais pour imiter leurs confrères masculins, Wendie Renard, Amandine Henry et leurs coéquipières devront faire mieux que les Etats-Unis, ultra favoris, ou encore le Canada et la Nouvelle-Zélande.

La Fifa espère rassembler pour la première fois plus d'un milliard de téléspectateurs pour cet évènement, dont les 25 plus grosses affiches seront diffusées en France sur Canal+ et TF1. 

25 AU 27 AOÛT : LE G7 EN FRANCE

La France accueillera cette été le sommet du G7 à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), une première depuis 2011, lorsque les chefs d'Etat et de gouvernement s'étaient retrouvés à Deauville - ils étaient 8 à l'époque, la Russie en ayant été écartée depuis 2014 et la crise ukrainienne. 

«Je souhiaais mettre à l'honneur une ville de province. Et c'est une ville qui m'est chère dans une région qui me l'est tout autant», a déclaré Emmanuel Macron au moment d'annoncer la tenue du sommet en France.

Le réchauffement climatique et la crise économique mondiale devraient être au coeur de ce sommet qui réunira, outre la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, le Japon, l'Allemagne, l'Italie et le Canada.

20 septembre au 2 novembre : Coupe du monde de Rugby

La Coupe du monde de Rugby 2019, organisée au Japon du 20 septembre au 2 novembre, mettra aux prises les vingt meilleurs sélections mondiales, dont la France. 

Les Bleus, en pleine crise depuis plusieurs mois, tenteront de bien figurer dans un groupe où ils seront opposés à l'Argentine, aux Etats-Unis, aux Tonga et à l'Angleterre. 

Les grands favoris de la compétition seront comme d'habitude les All Blacks, tombés dans le même groupe que l'Afrique du Sud. 

9 novembre : les 30 ans de la chute du mur de Berlin

On célèbrera cette années le trentenaire de la chute du mur de Berlin, qui avait marqué symboliquement la fin de la guerre froide.

Erigé dans la nuit du 12 au 13 août 1961 par les autorités est-allemandes, à l'initative du dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev, le mur de Berlin séparait le monde occidental du monde soviétique. Il avait pour objectif de d'empêcher l'exode des populations vers l'Ouest.

Si l'on n'en connaît pas encore le détail, de nombreux évènements devraient être organisés autour de cette date symbolique.

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