Inculpé par la justice néo-zélandaise après l'attentat de Christchurch, qui a fait 49 morts, Brenton Tarrant, 28 ans et de nationalité australienne, a comparu devant la justice, samedi 16 mars.
L'ancien coach de fitness et «fasciste» autoproclamé, était également membre régulier d'un club de tir, le Bruce Rifle Club, à Dunedin, au sud de l'île.
La Première ministre Jacinda Ardern a confirmé que l'homme avait obtenu un permis d'armes à feu en novembre 2017 et qu'il avait commencé à acheter des armes le mois suivant. Selon certains membres du club de tir, l'individu s'entraînait régulièrement à tirer avec fusil AR-15, version semi-automatique du M16 américain.
Brenton Tarrant a été retrouvé avec cinq armes à feu, dont deux fusils de chasse et deux semi-automatiques.
La Nouvelle-Zélande veut durcir sa législation sur le port d'armes
La Première ministre a également promis, samedi, que la Nouvelle-Zélande allait réformer sa législation sur le contrôle des armes à feu. «Ce que je peux vous dire, c'est que notre législation sur les armes va changer», a-t-elle déclaré aux journalistes, précisant que les armes semi-automatiques pourraient être interdites.
Selon les derniers chiffres, 1,5 millions d'armes à feu seraient en circulation pour un pays qui compte 5 millions d'habitants.
En Nouvelle-Zélande, le contrôle des armes n'a pas été modifié depuis 1992. Contrairement à l'Australie, où les armes semi-automatiques sont interdites. De même, l'âge légale minimum pour posséder une arme à feu sur l'île est fixé à 16 ans, sauf pour les semi-automatiques, où l'âge est relevé à 18 ans.