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Pays-Bas, Allemagne, Belgique... les records de chaleur tombent en Europe

La France suffoque, mais elle n'est pas seule. Aux Pays-Bas, en Allemagne et en Belgique, des températures records ont été enregistrées hier tandis que le pire restait à venir ce jeudi.

Aux Pays-Bas, mercredi, 38,8 degrés ont été enregistrés à Gilze Rijen, dans le sud du pays, puis, peu après, 39,2 degrés à Eindhoven, à 40 kilomètres de là. Avec un record historique battu deux fois à quelques heures d'intervalle, les Pays-Bas affrontent eux-aussi une vague de chaleur sans précédent. L'ancien record datait de 1944, avec 38,6 degrés.

Vu qu'il est déconseillé de faire trop d'exercice physique, la police de Zaanstreek a même recommandé aux criminels de ne pas s'enfuir. «Si la température tombe en dessous de 20 degrés, nous serons heureux de participer à nouveau», ont-il écrit sur leur page Facebook. Un message amusant qui a été partagé plus de 8.000 fois sur le réseau social.

En Allemagne voisine, l'ensemble du pays a été placé en alerte canicule. Le record de températures a déjà été dépassé mercredi avec 40,5 degrés relevé par les services météorologiques allemands (DWD) à Geilenkirchen, au nord d'Aix-la-Chapelle. Ce maximum pourrait à nouveau être battu  jeudi avec un mercure avoisinant les 41 degrés le long du Rhin. Contrairement à la France, la vague de chaleur doit persister tout le week-end pour une baisse attendue dimanche. 

Avec un record historique battu à 39,3 degrés à la base militaire de Kleine-Brogel, dans le nord-est, la Belgique n'est pas épargnée. Les autorités ont d'ailleurs déclenché pour la première fois le «code rouge» canicule a été déclenché pour la toute première fois. Il s'agit de «la température la plus élevée depuis le début des observations en 1833», a souligné l'Institut royal météorologique (IRM).

Le Royaume-Uni va, lui aussi, «probablement battre le record de chaleur de juillet, qui est de 36,7°C, et il existe même une possibilité de battre le record absolu de 38,5°C», indique la météo britannique (Met Office).

L'Italie est également touchée et les autorités ont élevé mercredi l'alerte au niveau 3 («bulletin rouge») dans cinq villes (Bolzano, Brescia, Florence, Pérouse et Turin) dans la moitié nord du pays. 

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