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Ce qu'il faut retenir du plan pour la paix présenté par Donald Trump et Benjamin Netanyahou

De nombreux applaudissements ont salué les mesures annoncées par Donald Trump à Washington[MANDEL NGAN / AFP]
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Donald Trump a dévoilé ce mardi 28 janvier son plan pour le Proche-Orient, évoquant un «grand pas vers la paix» et une «solution réaliste à deux Etats».

«Ma vision présente une occasion gagnant-gagnant pour les deux parties, une solution réaliste à deux Etats qui résout le risque que représente un Etat palestinien pour la sécurité d'Israël», a souligné le président américain lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. 

Parmi les points importants de ce plan, Jérusalem deviendrait la «capitale indivisible d'Israël», alors qu'«une capitale palestinienne» verra le jour à Jérusalem-Est, où une ambassade américaine s'installera. Le dispositif pour réussir ces deux promesses n'a pas été discuté. Un tunnel entre la Cisjordanie et la bande de Gaza sera également construit, et 50 milliards de dollars seront investis pour développer la région et sa jeunesse. 

Donald Trump a toutefois prévenu : «le futur Etat palestinien» ne verrait le jour que «sous conditions», dont «le rejet clair du terrorisme», des lois contre la corruption ou encore le désarmement du Hamas et du Jihad islamique. Ce «deal», selon le président américain, pourrait être «la dernière opportunité» pour l'Autorité palestinienne d'avoir un Etat. 

Dans la foulée, Benjamin Netanyahou a pris la parole pour annoncer les mesures acceptées par les Etats-Unis dans le cadre de ce plan de paix. Selon le Premier ministre israélien, les colonies établies en Cisjordanie seront reconnues par Washington, ainsi que leur autorité dans la vallée du Jourdain. Autre point sensible, qui pourrait bien poser problème lors des négociations qui doivent s'étaler sur quatre ans : les Palestiniens devront reconnaître Israël comme un «Etat Juif». 

Un bon nombre de ces mesures étaient déjà dans les tuyaux avant cette annonce, et avaient été rejetées par l'Autorité palestinienne, qui n'était d'ailleurs pas invitée à Washington ce 28 janvier. Donald Trump a d'ailleurs annoncé avoir écrit au président Mahmoud Abbas pour l'inviter à accepter la négociation. «Réussir ce plan de paix est un devoir pour l'Humanité», a déclaré l'ancien homme d'affaires. La réaction officielle de Ramallah n'a pas encore été rendue publique. 

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