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Moyen-Orient : les manifestations contre le plan de paix de Donald Trump continuent

Un drapeau palestinien porté lors d'une manifestation organisée en Tunisie contre le plan de Donald Trump. [FETHI BELAID / AFP]
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La colère ne retombe pas contre le plan de paix au Proche-Orient proposé par Donald Trump et Benjamin Netanyahou. Ce 9 février, plusieurs manifestations avaient d'ailleurs lieu dans différents pays de la région pour continuer de protester contre un accord jugé trop favorable à Israël.

Ainsi, des rassemblements sont organisés dans plusieurs pays, comme en Turquie, en Tunisie ou au Maroc, comme cela avait déjà été le cas après l'annonce du plan le 28 janvier dernier. De telles manifestations ont eu lieu dans d'autres pays les jours précédents, comme au Liban ou encore en Jordanie, pays voisin d'Israël et dont le roi devait jouer un rôle dans la mise en place de l'accord selon Donald Trump. 

Dans le même temps, les dirigeants de l'Union (UA) africaine ont rejeté ce dimanche le projet de Donald Trump, estimant qu'il représente «une énième violation des multiples résolutions» des Nations unies et de l'UA. «Cela m'a rappelé la terrible histoire que nous avons traversée en Afrique du Sud», a déclaré le Sud-africain Cyril Ramaphosa, nouveau président de l'UA.

Cette colère se fait ressentir alors que les tensions continuent à la frontière de la bande de Gaza. Bombardements israéliens répondent aux missiles et ballons incendiaires lancés quasi quotidiennement depuis l'enclave palestinienne contrôlée par le Hamas. L'organisation a d'ailleurs salué une attaque à la voiture bélier faisant 14 blessés comme une «réponse» aux Etats-Unis, alors que quatre morts ont été recensés côté palestinien depuis la hausse des tensions. 

Jared Kushner, conseiller spécial de Donald Trump (et accessoirement son gendre), a néanmoins continué de vendre le plan dont il était le premier artisan devant le Conseil de sécurité de l'ONU. Mais loin de chercher à apaiser la relation qu'entretien Washington avec l'autorité palestinienne depuis de nombreux mois, il a d'ailleurs assuré le 6 février que Mahmoud Abbas «a une responsabilité» dans les violences qui ont lieu en Israël. Une déclaration qui ne devrait pas accélérer les discussions entre les différents intéressés. 

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