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Orages : un éclair traverse le ciel brésilien sur 700 km, un record

Ce méga éclair de 700 km, formé dans le ciel du Brésil en 2018, équivaut à la distance entre Boston et Washington. [Capture Organisation météorologique mondiale].

Plus de 700 km. C'est la distance phénoménale qu'a parcouru un éclair au Brésil le 31 octobre 2018. Il s'agit du record de la plus grande longueur jamais enregistrée, a annoncé l'Organisation météorologique mondiale jeudi 25 juin.

Cet exploit a pu être authentifié grâce aux nouvelles technologies d'imagerie satellitaire. Et la nouvelle, au moment même où l'Hexagone est lui aussi en proie à des orages, est loin d'être passée inaperçue.

Cela d'autant plus qu'il ne s'agit pas là du seul record validé par les experts de l'Organisation sur les extrêmes météorologiques et climatiques.

L'autre exploit concerne ainsi celui de l'éclair qui a duré le plus longtemps : un seul éclair qui s'est déployé dans le ciel du Nord de l'Argentine le 4 mars 2019 pendant 16,73 secondes, la durée la plus longue jamais observée pour un seul éclair.

L'équivalent de la distance Boston-Washington

La longueur de l'éclair qui a zébré le ciel du Brésil en 2018 correspond à la distance entre Boston et Washington aux États-Unis ou entre Londres et Bâle en Suisse, selon l'Organisation.

Ces deux records de longueur et de durée sont plus de deux fois supérieurs à ceux enregistrés précédemment.

Le précédent record de longueur était celui de l'éclair de 321 km de long, enregistré le 20 juin 2007 dans l'Etat américain de l'Oklahoma.

Le précédent record de durée, 7,74 secondes, a quant à lui été mesuré le 30 août 2012 dans le Sud de la France.

Les nouveaux records ont pu être validés grâce aux récents progrès réalisés dans la cartographie des éclairs à l'aide d'instruments installés à bord des satellites d'observation, qui permettent de mesurer en continu «la longueur et la durée des éclairs sur de vastes étendues géo-spatiales», a déclaré Randall Cerveny, rapporteur en chef du comité d'experts.

Ces nouvelles technologies ont permis la détection «d'extrêmes connus sous le nom de méga-éclairs qui auparavant n'étaient pas observés», selon Michael J. Peterson, du Laboratoire national de Los Alamos aux Etats-Unis.

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