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Greta Thunberg demande une réponse des gouvernements face au changement climatique

Greta Thunberg et trois autres jeunes militantes écologistes ont lancé le 16 juillet 2020 un nouvel appel aux dirigeants de l'Union européenne pour «faire face à l'urgence climatique». [KENZO TRIBOUILLARD / AFP]

La militante suédoise Greta Thunberg a exhorté le 16 juillet dans une tribune les dirigeants européens à prendre des mesures d'urgence pour lutter contre le changement climatique.

«Nous exigeons avant tout que nous traitions cette crise [climatique, ndlr] comme telle, car si nous ne le faisons pas, nous ne pourrons rien faire», a déclaré l'adolescente de 17 ans à Reuters, ajoutant que les personnes au pouvoir avaient pratiquement «renoncé» à la possibilité de transmettre un avenir décent aux générations futures. Or, pour être en mesure de fournir une réponse significative, les gouvernements vont devoir accepter la nécessité de transformer l'ensemble du système économique, a-t-elle affirmé.

Greta Thunberg a signé une lettre rendue publique ce même jour, à la veille d'un sommet du Conseil européen, exhortant les 27 chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union à traiter le changement climatique comme une «urgence». Plusieurs milliers de personnes venant de 50 pays ont signé le document, dont des climatologues, des économistes, des militants ou encore des stars internationales.

«Les changements nécessaires pour sauvegarder l'humanité peuvent sembler très irréalistes. Mais il est beaucoup plus irréaliste de croire que notre société serait capable de survivre au réchauffement climatique que nous allons connaître, ainsi qu'aux autres conséquences écologiques désastreuses au maintien du statu quo», a expliqué la militante.

Des mesures immediates demandees par ses auteurs

Dans cette lettre ouverte, Greta Thunberg demande l'adoption de mesures «avec effet immédiat». Parmi elles : l'arrêt de tous les investissements dans l'exploration et l'extraction des combustibles fossiles parallèlement à la suppression rapide des subventions à ces énergies, ou encore oeuvrer à faire de «l'écocide» un crime devant la Cour internationale de justice de l'ONU.

Elle appelle de plus à la mise en place de «budgets carbone» annuels contraignants pour limiter les émissions de gaz à effet de serre des pays et ainsi maximiser les chances de plafonner la hausse des températures moyennes mondiales à 1,5°C, un objectif inscrit dans l'accord de Paris sur le climat de 2015.

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