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Zurich : la nationalité des suspects de crime devra être mentionnée dans les communiqués de presse de la police

La police de Zurich n'appliquait plus cette mesure pour éviter les discriminations. La police de Zurich n'appliquait plus cette mesure pour éviter les discriminations. [Fabrice COFFRINI / AFP]

Une mesure qui ne plaît pas à tout le monde. Ce 7 mars, les habitants du canton de Zurich, en Suisse, votaient pour savoir si la nationalité des personnes suspectées d'avoir commis un crime devait être systématiquement indiquée dans les communiqués de presse.

Cette loi fait suite à une décision de la police de la ville Zurich, qui avait décidé de mettre fin à la publication automatique de cette information, expliquant que cela pouvait mener à des discriminations ou des fausses pistes. La nationalité n'était donc précisée qu'en cas de demande précise. Lors de la votation, près de 60% des citoyens ont voté en faveur de la mesure. 

En revanche, parmi les règles qui étaient proposées, une n'a pas été suivie par la population. Le parti nationaliste UDC avait demandé que le pays d'origine des suspects puisse également être rendu public s'ils ont été naturalisés. Mais le quota de votants n'a pas été atteint sur cette question pour la rendre obligatoire. 

Selon le site de Swissinfo, cette nouvelle loi n'a rien d'inédit dans le pays, puisque plusieurs cantons possèdent un texte similaire, quand une majorité des polices du pays l'appliquent de facto. Les forces de l'ordre qui ne révèlent la nationalité qu'en cas «d'intérêt prépondérant» sont en réalité les exceptions. 

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