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Covid-19 : quels pays gardent encore leurs frontières fermées ?

Ceux qui obtiennent l'autorisation de se rendre en Chine doivent se soumettre à plusieurs tests PCR, ainsi qu'à une quarantaine. [Noel Celis / AFP]

Plus de deux ans après le début de la pandémie de coronavirus, en mars 2020, la Nouvelle-Zélande rouvre enfin complètement ses frontières, ce lundi 1er août. D'autres pays vivent en revanche toujours en vase clos, de manière partielle ou totale.

Le Japon

Le pays du Soleil-levant est resté complètement fermé pendant près de deux ans pour tenter de tenir le Covid-19 à distance. D'après le ministère français des Affaires étrangères, les restrictions ont commencé à être assouplies le 1er mars dernier.

A partir de cette date, il est à nouveau devenu possible de «solliciter une entrée sur le territoire japonais pour un court ou un long séjour», à condition qu'il soit «justifié par un motif professionnel (visa de travail, étudiants)». Ces autorisations ne sont toutefois délivrées qu'aux personnes en mesure de «justifier d'une attestation d'accueil ou de supervision par un organisme situé sur le territoire japonais (entreprise, université...)».

Par la suite, au 1er juin, les autorités japonaises ont autorisé un quota de 20.000 entrées par jour pour les touristes. Le Japon a progressivement délivré des visas, à la condition que les personnes souhaitant s'y rendre «fassent partie d'un groupe organisé directement ou en lien avec une agence touristique établie au Japon qui pourra se porter garante au moment de procéder à la demande de visa». A ce jour, le pays applique toujours ces règles et n'est donc que partiellement ouvert.

La Chine et Taïwan

Les touristes n'ont pas foulé le sol chinois depuis mars 2020. Selon les Affaires étrangères, seuls «les étrangers devant se rendre en Chine pour une raison urgente peuvent présenter des demandes de visas auprès des ambassades et consulats». Même dans ce cas-là, la délivrance d'un tel titre n'est pas garantie puisqu'elle relève «de la seule appréciation des autorités chinoises».

Ceux qui parviennent à obtenir cette autorisation doivent subir «deux tests PCR dans les 48h précédant l'embarquement, dans des laboratoires différents». Une quarantaine est également imposée à l'arrivée.

Même les ressortissants chinois à l'étranger sont soumis à de lourdes restrictions pour pouvoir retrouver leur pays. Une quarantaine de 21 jours leur a été imposée pendant plus de deux ans, avant d'être réduite à dix jours (sept à l'hôtel et trois au domicile), le 28 juin dernier.

La réglementation taïwanaise n'est pas plus souple puisqu'à ce jour l'entrée est tout simplement refusée aux ressortissants étrangers. Les Affaires étrangères précisent que, depuis le 15 juin, «seuls peuvent entrer dans l'île les ressortissants taïwanais, leurs conjoints et enfants mineurs ainsi que les détenteurs d'un titre de résidence (ARC, APRC, carte diplomatique) ou d'un visa délivré pour motif professionnel ou humanitaire dûment justifié (excluant par exemple le tourisme)».

Ceux qui entrent sur le territoire taïwanais sont soumis à «un test PCR salivaire à l'atterrissage à Taipei, ainsi qu'un ou plusieurs auto-tests antigéniques pendant la quarantaine», qui dure trois jours. Elle est suivie de quatre jours d'«auto-surveillance» pendant lesquels «un auto-test négatif de moins de 48h autorise à sortir pour motifs importants (se rendre au travail, faire quelques courses de première nécessité), mais sans rejoindre des lieux publics très fréquentés».

Le Turkménistan

De tous les pays cités ici, le Turkménistan est celui qui adopte la position la plus stricte. Aujourd'hui encore, il reste totalement fermé. L'entrée est interdite à toute personne provenant de l'étranger, sans exception.

Le site du ministère français des Affaires étrangères précise qu'«aucune liaison aérienne régulière ne relie actuellement le Turkménistan au reste du monde et la délivrance de visas [...] a été suspendue par les autorités turkmènes jusqu'à nouvel ordre».

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