Pour la troisième fois de son histoire, le Mexique a été secoué par un séisme un 19 septembre. Une date maudite qui a profondément marqué le pays.
C’est une date sombre de l’histoire du Mexique. Ce lundi 19 septembre, l’ouest du pays et la capitale ont été secoués par un séisme de magnitude 7,7, faisant un mort, a indiqué le président Andres Manuel Lopez Obrador.
Si aucun dégât majeur n’a été enregistré à Mexico, la secousse a été fortement ressentie et a rappelé de mauvais souvenirs aux habitants.
En effet, c’est la troisième fois que la République du Mexique est frappée par un tremblement de terre un 19 septembre.
10.000 morts en 1985
Le 19 septembre 1985, un séisme de magnitude 8,1 a ravagé le centre de Mexico. Le bilan a été catastrophique, avec plus de 10.000 morts, la plupart dans la capitale du pays, et 50.000 blessés.
En plus des pertes humaines sans précédent, de nombreux bâtiments publics ont été détruits. En effet, des hôpitaux, des écoles et même certains ministères ont été fortement touchés. En tout, près de 500.000 élèves se sont retrouvés sans lieu pour étudier.
bis repetita
32 ans plus tard, un nouveau séisme, de magnitude 7,1, a frappé le Mexique, cette fois-ci, dans l’Etat de Puebla. La secousse a provoqué la mort de 369 personnes.
Des immeubles entiers se sont effondrés dans le centre de la capitale.
Le séisme a également provoqué de nombreuses fuites de gaz dans la ville de Mexico. Au total, 11.000 bâtiments ont été endommagés et 1.500 totalement rasés.
Une capitale vulnérable
La capitale Mexico est particulièrement vulnérable. Une partie de la ville est en effet construite sur un ancien lac préhispanique, recouvert au fil des siècles.
Situé sur la ceinture du Pacifique, zone où la rencontre des plaques tectoniques provoque une activité sismique élevée, le Mexique vit sous la menace de tremblements de terre de grande ampleur.
Depuis ces drames survenus le même jour, chaque 19 septembre, lors de l'exercice anti-sismique annuel, les habitants doivent évacuer leur domicile ou leur lieu de travail dès la première alarme, pour rejoindre des «points de rencontre» signalés dans chaque quartier.