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Covid-19 : le Japon va rouvrir ses frontières aux touristes

Le Japon n'a pas recouru à des confinements mais le port du masque, sans être imposé, continue d'y être extrêmement répandu dans les lieux et transports publics. [ANGELA WEISS / AFP]

Le Japon a annoncé ce jeudi 22 septembre la levée à partir du 11 octobre des restrictions d'entrée pour les touristes mises en place il y a plus de deux ans pour faire face à la pandémie de Covid-19.

Bonne nouvelle pour ceux qui souhaitent visiter prochainement le pays du soleil levant. Le Japon a confirmé ce jeudi lever les restrictions d'entrée sur le territoire pour les touristes, mis en place il y a plus de deux ans.

S'exprimant devant la Bourse de New York, le Premier ministre japonais Fumio Kishida a indiqué qu'«à partir du 11 octobre, le Japon (allait) assouplir les contrôles aux frontières et autoriser à nouveau la dispense de visa et les voyages individuels». Le quota d'arrivées quotidiennes dans le pays avait été graduellement relevé depuis le début de l'année et s'établissait dernièrement à 50.000.

Donner un coup de pouce à la reprise économique du pays

La faiblesse du yen, qui a perdu 20% de sa valeur par rapport au dollar depuis le début de l'année, devrait rendre le Japon encore plus attractif pour bon nombre de visiteurs. Et un apport de devises étrangères pourrait aider à enrayer la chute de la monnaie nationale et donner un coup de pouce à la reprise économique.

En juin, le gouvernement nippon avait autorisé le retour des touristes étrangers, mais seulement dans le cadre de voyages organisés. Ce dispositif avait été allégé début septembre pour autoriser les séjours individuels, mais toujours via une agence de voyages.

Fumio Kishida «a pris ses fonctions il y a un an en sachant que la perception d'une gestion maladroite de la pandémie avait été un facteur clé de la perte de confiance de l'opinion publique» japonaise en son prédécesseur Yoshihide Suga, a récemment rappelé à l'AFP James Brady, spécialiste de la politique japonaise au sein du cabinet Teneo. Fumio Kishida s'est donc «montré extrêmement prudent pour ne pas répéter ces mêmes erreurs», selon cet observateur.

Le Japon n'a pas recouru à des confinements durant la pandémie mais le port du masque, sans être imposé par les autorités, continue d'y être extrêmement répandu dans les lieux et transports publics. Le taux de mortalité attribuable au coronavirus y a été relativement faible (moins de 35 décès pour 100.000 habitants).

L'archipel devrait cependant mettre du temps à retrouver son niveau record de 31,9 millions de visiteurs étrangers accueillis en 2019 et des retombées financières comparables (4.800 milliards de yens cette année-là, soit près de 34 milliards d'euros au cours actuel).

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