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Guerre en Ukraine, pénurie de carburants, Iran : ce qu'il faut retenir de la prise de parole d'Emmanuel Macron

Lors de sa prise de parole, Emmanuel Macron a assuré que la situation allait «revenir à la normale» dans la distribution de carburants. [LUDOVIC MARIN / AFP]

Emmanuel Macron a accordé un long entretien à nos confrères de France 2 mercredi soir. Conflit en Ukraine, pénurie de carburant, Iran... Voici ce qu'il faut retenir de la prise de parole du chef de l'Etat.

Du matériel militaire pour l'Ukraine 

Alors que la Russie a mené ces deux derniers jours des bombardements intensifs sur tout le territoire ukrainien, le président de la République a annoncé que la France allait livrer des systèmes de défense anti-aériens à l'Ukraine

«On va livrer des radars, des systèmes et des missiles anti-aériens pour protéger les Ukrainiens des attaques, en particulier pour les protéger des attaques de drones», a-t-il déclaré. 

Le président français a également répété que la France envisageait de livrer des canons Caesar supplémentaires à l'Ukraine. «On en a livré 18 depuis le début de la guerre, on est en train de travailler à la livraison de six canons additionnels avec le Danemark», a-t-il précisé. 

Alexandre Loukachenko mis en garde

Emmanuel Macron a averti que son homologue bélarusse Alexandre Loukachenko aurait «des problèmes» s'il s'engage plus en avant dans la guerre en Ukraine aux côtés de la Russie. 

«Si le président Loukachenko décide de s'engager encore davantage dans cette guerre, il le fera contre l'avis d'une bonne partie de son peuple et il le fera en prenant une responsabilité qui ne sera pas, je pense, sans lui poser des problèmes», a-t-il prévenu. 

Un retour de Vladimir Poutine à la table des négociations souhaité

Emmanuel Macron a, par ailleurs, exhorté le président russe Vladimir Poutine à «revenir autour de la table des discussions». 

«Vladimir Poutine doit cesser cette guerre, respecter l'intégrité territoriale de l'Ukraine et revenir autour de la table des discussions», a déclaré le chef de l'Etat, reprochant à son homologue d'avoir fait le «choix» d'«installer» l'Europe «dans la guerre» avec ses frappes de missiles des derniers jours et la mobilisation pour renforcer son armée.

Le président français qui, malgré les critiques y compris ukrainiennes, n'a jamais rompu le dialogue avec le maître du Kremlin depuis l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février, a assuré qu'il continuerait de lui parler «à chaque fois que cela sera nécessaire».

Pénurie de carburant : bientôt un retour à la normale, selon Emmanuel Macron

Si l'entretien était largement consacré aux questions internationales, Emmanuel Macron a toutefois évoqué la situation en France, avec la pénurie de carburants. Il a ainsi assuré que la situation allait «revenir à la normale» dans la distribution de carburants «dans le courant de la semaine qui vient». 

Le chef de l'Etat a de nouveau appelé «à la responsabilité» la direction de TotalEnergies et la CGT, en souhaitant que le syndicat «permette au pays de fonctionner». 

Emmanuel Macron a insisté sur le fait que c'était «au dialogue social» entre directions et syndicats de résoudre les différends. «Mais je le dis très clairement : si le dialogue social n'aboutit pas dans les prochaines heures, nous réquisitionnerons», a-t-il averti. 

Un soutien aux manifestants iraniens 

Alors qu'une vague de protestations vivement réprimées secoue l'Iran depuis près d'un mois, Emmanuel Macron a assuré que la France se tenait «aux côtés» des manifestants iraniens. «De manière très claire, la France condamne la répression menée aujourd'hui par le régime iranien», a-t-il affirmé.

Le président n'a pas caché son «admiration» pour les «femmes» et les «jeunes» qui manifestent depuis la mort de Mahsa Amini, trois jours après son arrestation par la police des moeurs à Téhéran.

Emmanuel Macron a, par ailleurs, qualifié «d'otages», les cinq Français actuellement détenus dans le pays. 

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