«Le risque terroriste existe (…), le pays était visé par des menaces», a réaffirmé sur CNEWS Claude Moniquet, spécialiste en terrorisme et renseignement, après l’attaque meurtrière menée dans une église en Espagne qui a fait mercredi 1 mort et 4 blessés.
Un pays entier et une communauté sous le choc. Le drame qui a frappé l’Espagne et les catholiques mercredi dans une église d’Algerias (un sacristain tué à la machette et quatre personnes blessées, dont un prêtre), fait suite à des menaces terroristes émanant de la sphère jihadiste.
«Le risque terroriste existe (…), le pays était visé par des menaces», a dit sur CNEWS Claude Moniquet, spécialiste terroriste et renseignements. «Des extrémistes en Espagne, il y en a pas mal : depuis 2020, environ 131 personnes ont été interpellées suite à des faits de jihadisme ou de propagande jihadiste», a-t-il ajouté.
Selon les premières constatations et suite au recoupement des différents témoignages, il est établi que l’assaillant est d’abord entré dans l'église de San Isidro d'Algésiras où il a attaqué le prêtre, armé d'une machette, le blessant grièvement.
«Mort aux chrétiens»
Dans la foulée, il s'est rendu à l'église Nuestra Señora de La Palma où il s'en est pris au sacristain. Ce dernier a réussi à s’enfuir mais a été rattrapé par l’individu qui lui a assené plusieurs coups mortels. Le tueur aurait crié «Mort aux chrétiens», en perpétrant ses actes, selon la presse espagnole.
Yasin Kanza, el marroquí detenido tras haber matado con una machete a un sacristán y herido a otras cuatro personas, gritó "muerte a los cristianos" y "Alá es grande" mientras perpetraba su acción en la localidad gaditana de Algeciras. pic.twitter.com/hpb48lloM7
— EFE Noticias (@EFEnoticias) January 26, 2023
Il a été interpellé par la police espagnole. Une enquête pour terrorisme a été ouverte par les autorités du pays.