Moins de cinq mois après la destruction de la partie routière du pont de Crimée attribuée à l’Ukraine, cette portion a été remise en service ce jeudi 23 février, d’après le vice-Premier ministre russe Marat Khousnoulline.
Le chantier terminé avec un mois d’avance. Le vice-Premier ministre russe Marat Khousnoulline a annoncé ce jeudi 23 février, la remise en service de la partie routière du pont de Crimée, détruite plus de quatre mois plus tôt.
A la veille du premier anniversaire de l'offensive russe contre son voisin, le vice-Premier ministre Marat Khousnoulline s’est félicité sur la messagerie Telegram de la remise en état de «la partie automobile du pont de Crimée».
L'explosion d'un camion piégé début octobre, sur cet ouvrage symbolisant pour le Kremlin sa puissance et l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée, avait constitué une humiliation pour la Russie, même si les autorités ukrainiennes ont toujours démenti avoir attaqué le viaduc.
«Un grand cadeau»
Le vice-Premier ministre a également déclaré que les ouvriers avaient travaillé 24 heures sur 24 pour achever les travaux en 4 mois et demi, terminant le chantier avec «39 jours d'avance», un «grand cadeau», selon lui, alors que la Russie célèbre jeudi la Journée du défenseur de la patrie.
Quant à la partie ferroviaire, elle est toujours en travaux et devrait rouvrir avant l’été. Lorsque de l'explosion du pont, trois personnes avaient perdu la vie, provoquant un effet camouflet important à Moscou, en pleine guerre en Ukraine.
Ce pont en béton, construit à grands frais sur ordre du président russe Vladimir Poutine pour relier la péninsule annexée au territoire russe, sert notamment au transport d'équipements militaires de l'armée russe combattant en Ukraine.